C'est l'idéologie de la CGT représentée par Sophie Binet qui m'a le plus exaspéré. Comme elle a aussi exaspéré les trois autres intervenants. Mais c'est la France du 19è siècle qui n'en finit pas de s'éterniser!L'émission C dans l'Air du 28 janvier 2015 a été, une fois encore pour moi, l'occasion de constater combien le fonctionnement de l'économie est difficile à comprendre par nos politiques, nos "partenaires sociaux" et le public en général.
Après le constat en décembre 2014 de la poursuite inexorable de la croissance du chômage, la seule croissance que nous ayons, C dans l'Air se livre à l'exercice de comprendre pourquoi la France a fait le choix du chômage et pourquoi elle persiste et signe dans ce choix. Les intervenants Bernard Vivier (Institut du travail), Geneviève Roy (CGPME), Sophie Binet (CGT) et Michel Godet, sont bien des spécialistes de la question, le maëlstrom du chômage.
C'est l'idéologie de la CGT représentée par Sophie Binet qui m'a le plus exaspéré. Comme elle a aussi exaspéré les trois autres intervenants. Mais c'est la France du 19è siècle qui n'en finit pas de s'éterniser!
Revoir l'émission C dans l'Air du 28 janvier, en replay.
Quand j'allais en ex-URSS à la fin des années 1980 et au début des années 1990, je constatais dans les usines des combinats que je visitais (*), que tout le monde avait un emploi. Chômage égalait zéro. A l'entrée des usines, il y avait une demi douzaine de personnes assises pour vous accueillir. Dans l'usine, il ne se passait rien; les machines étaient à l'arrêt. Le personnel balayait les allées. Et tous les fins de mois les gens recevaient quelques roubles. Ils allaient tenter de les dépenser dans une des coopératives du combinat. On y trouvait aussi beaucoup de personnels mais des étals vides. N'ayant rien à acheter parce que rien d'utile n'était produit, alors que tout le monde avait un emploi, les gens exerçaient leur activité autrement!
(*) des combinats militaro-industriels des secteurs des mines et de la métallurgie. Je participais à des équipes de conseil pour évaluer l'intérêt de rachats de sites par des investisseurs européens.
Telle était la situation de la fin de ce régime si bien parti 70 ans avant, pour donner la prospérité à tous.
Mis en ligne le 01/08/2014 
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