liens/links
  1. Sommet de Copenhague, "Yalta" du climat (Libre Belgique)
  2. Conférence de Copenhague

    Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier se réunissent à Copenhague autour d’un projet politique mondial basé sur la lutte contre le réchauffement climatique.
  3. Copenhague : le sommet du "Capitalisme Vert" par le blog "le Grand soir".
  4. Copenhague 2009: vu par l'Express
  5. Climat: à quoi sert Copenhague?
    Les dirigeants de la planète se réunissent à Copenhague du 7 au 18 décembre afin de donner suite au protocole de Kyoto sur la lutte contre le réchauffement climatique. Parviendront-ils à surmonter leurs divergences d'intérêts de court terme?
  6. Copenhaue sera un échec.
    Claude Allègre: encore contre! comme toujours
  7. Mon dossier sur le changement climatique
  8. Mon dossier sur le développement durable
  9. Mon dossier sur la population
  10. Site de Jean Marc Jancovici
  11. Statistiques mondiales en temps réel
  12. Jean Jouzel, climatologue, vice président du GIEC
    certitudes et incertitudes sur le changement climatique

  13. écoutez Jean Jouzel "certitudes et incertitudes du climat
  14. Alternatives économiques; les enjeux de Copenhague sur le climat

  15. Michel Serres explique la crise
  16. Copenhague 2009; le fiasco d'un sommet pour rien.

Copenhague 2009: Climat; 9-17 décembre

Changement climatique? pas seulement!
c'est tout le modèle de développement humain qui est mis en question

La grande conférence mondiale sur le changement climatique se déroule du 7 au 17 décembre 2009 à Copenhague.

Le changement climatique cad. le réchauffement est désormais une certitude. La fonte des banquises polaires, la fonte des glaces continentales polaires, la fonte des glaciers terrestres, la hausse de la température moyenne du globe, la fréquence des évènements climatiques extrêmes, les inquiétudes réelles des habitants des îles des océans Indien et Pacifique... toutes observations bien avérées.

L'enjeu de Copenhague est de tenter d'arrêter le réchauffement de la planète et de s'adapter aux conséquences de ce réchauffement, conséquences qui seront inégalement réparties sur la planète; certains en tireront avantage, d'autres des souffrances; ce sont précisément les plus pauvres d'aujourd'hui qui seront les plus touchés.

La tendance au réchauffement est certaine; il est logique de penser aux conséquences possibles pour les habitants de la planète et à l'adaptation nécessaire pour y faire face.

Là où le changement climatique reconnu par tous fait encore débat, c'est quand on prétend qu'il est causé par l'élévation de la teneur en CO2 d'origine humaine, avec les combustibles fossiles, charbon pétrole et gaz, depuis la révolution industrielle et particulièrement depuis la fin de la 2è guerre mondiale. Les sceptiques (*) expriment leur point de vue depuis des années et plus encore en cette fin 2009 à l'occasion de Copenhague. Ils sont minoritaires mais ils veulent se faire entendre. Chez nous c'est par exemple Claude Allègre. Voir ici. Voir ce qu'en pense aussi Jean Marc Jancovici. Voir en liens de gauche son site. La dernière tentative s'apparente à une véritable intoxication. Des opposants ont réussi à prélever des mails échangés entre scientifiques du GIEC, dans lesquels ceux-ci débattent de leurs certitudes, incertitudes et doutes. La publication de ces mails sur le net a eu l'effet d'une bombe médiatique que l'on qualifie de ClimateGate. Il y a aussi Vincent Courtillot; Laurent Cabrol avec son livre "et si la planète s'en sortait toute seule?"; et plus près de nous Voir.

(*) Voir ici "les climato sceptiques s'invitent à Copenhague". Mais James Hansen un des principaux scientifiques visés a publié cet article où il explique bien ce qui s'est passé à propos du "Climate Gate". Cliquer.

Certains de ces climato-sceptiques sont des scientifiques, comme Claude Allègre, Vincent Courtillot ou Jean Aubouin; mais ce ne sont pas des scientifiques des disciplines du climat. Voir pour exemple, le CV de Jean Auboin. Il n'y a aucune publication relative au climat. Ils s'expriment comme tout un chacun, mais avec l'aura de scientifiques, ce qui est un abus de confiance. Il s'agit d'une véritable bataille rangée d'opposants au GIEC et à la thèse du réchauffement climatique d'origine anthropique liée à l'utilisation intense de combustibles fossiles qui ont permis le développement économique de l'occident et que l'on voudrait étendre à la planète entière. Jean Jouzel, climatologue vice-président du GIEC ne fait pas le poids médiatique, face à ces opposants. Il est très regrettable que les média français y compris Yves Calvi dans C dans l'Air, ne parlent plus que des opposants. Le rapport du GIEC 2007 est pourtant mesuré en tout et le débat entre scientifiques reste ouvert. Voir le rapport de synthèse 2007.


écoutez Jean Jouzel "certitudes et incertitudes du climat.

Les principaux enjeux de Copenhague pour la suite de Kyoto sont:

  • réduire les gaz à effet de serre émis par les pays le plus développés
  • cesser d'accroître les gaz à effet de serre émis par les pays émergents
  • aider les pays les moins développés à s'adapter au changement climatique

Le changement climatique est bien le résultat de l'industrialisation de la planète conduite depuis 300 ans par les pays aujourd'hui les plus développés: production/consommation de combustibles fossiles croissant exponentiellement, ce qui permet une production/consommation matérielle croissant exponentiellement, par une population croissant aussi exponentiellement.... et d'autres aspects sont aussi liés à cette évolution: la perte de biodiversité, la déforestation, les terres agricoles et l'alimentation mondiale, l'eau potable, le développement durable.

Les climato sceptiques nous disent: le CO2 n'est que pour epsilon dans le réchauffement climatique; ce sont les causes naturelles qui l'expliquent. Donc ne mettons pas en danger la croissance économique; continuons à consommer des combustibles fossiles jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus; et d'ici là on aura trouvé d'autres sources d'énergie.

Du coup, la grande conférence de Copenhague sur le climat, est l'occasion pour tous ceux qui accusent le capitalisme d'être la cause de cette situation, de s'exprimer: les écologistes, les altermondialistes, les ATTAC, etc...et les représentants des pays en voie de développement. Voir ici. C'est ainsi tout le modèle de développement de la planète qui est critiqué. Voir. Les militants locaux du Var s'expriment aussi dans la même veine. Voir.


changement climatique
les économistes peuvent-ils sauver la planète?

Une position qui commence à prendre de la vigueur c'est le rejet de la globalisation de tous les échanges, permise justement par le bas coût des transports grâce au pétrole. La globalisation se traduit par une tendance à l'égalisation du niveau de vie vers la moyenne planétaire; et à l'égalisation du rendement des capitaux par leur délocalisation vers les pays à bas coût de main d'oeuvre - 10 à 20 fois plus faibles - et à faibles contraintes sociales. Il en résulte une pression à la baisse des conditions de vie - salaires, pouvoir d'achat et protection sociale - dans les pays où ces éléments sont les plus élevés; car ces conditions tendent à s'aligner sur les pays où ces éléments sont les plus faibles.

Une solution à l'impossibilité de la croissance exponentielle indéfiniment est le retour à plus d'autarcie, cad. le maximum possible de production locale. Production locale signifie moins de transports, moins de production de véhicules de transport, moins d'infrastructures. Cela impose un retour des tarifs douaniers pour protéger les producteurs locaux contre une concurrence impossible à soutenir. À l'échelle d'un continent comme l'Amérique du Nord, ou de l'Europe, le retour à plus d'autarcie est possible.


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Mis à jour le 11/10/2016 pratclif.com