Sept menaces sur la reprise


Guillaume Duval , Laurent Jeanneau et Camille Dorival
Alternatives Economiques n° 299 - février 2011

Le moteur de la reprise connaît de sérieux ratés. Alors que début 2010 l'activité avait été plus vigoureuse qu'attendue, l'année s'est terminée par la confirmation d'un net ralentissement: à la veille du réveillon, l'Insee a revu à la baisse ses estimations de croissance pour les deuxième et troisième trimestres. Et même si l'activité a été un peu soutenue en fin d'année par les fêtes et la fin de la prime à la casse, 2011 s'annonce difficile: l'écart risque d'être prononcé entre l'optimisme affiché par le gouvernement et la réalité. Si Bercy parie sur une croissance de 2%, la plupart des prévisions n'excèdent pas 1,5%. Et l'économie française n'est pas à l'abri d'un calage intempestif.

Jusqu'ici, c'est en effet la demande intérieure qui avait porté l'activité, mais ce pilier risque de faire défaut en 2011. En cause, le retour de l'inflation qui, bien que d'ampleur limitée, va rogner le pouvoir d'achat. En cause aussi, le tour de vis budgétaire que l'Etat s'impose dans un contexte où tous nos voisins font de même. Du coup, l'investissement ne repart pas et les exportations stagnent, les créations d'emplois restent limitées et de mauvaise qualité, les chômeurs demeurent toujours aussi nombreux et la pauvreté s'étend au fur et à mesure que le chômage de longue durée exerce ses ravages.

1. Le pouvoir d'achat en berne

Si la récession a été moins sévère en France que dans la plupart des autres pays développés, c'est principalement grâce à la bonne tenue de la consommation des ménages. En 2009, la baisse des prix et certaines mesures du plan de relance avaient permis à la demande intérieure de faire de la résistance. Un effet qui s'était encore prolongé, de façon atténuée, en 2010. Mais les consommateurs français ne pourront plus compter sur ces deux soutiens en 2011.

Variation trimestrielle du PIB, en%

La disparition de la prime à la casse, le 1er janvier dernier, va affecter les dépenses des Français. Instaurée depuis le début de l'année 2009, cette mesure a dopé les ventes d'automobiles en poussant les ménages à anticiper leurs projets d'achat. Le contrecoup devrait être significatif: l'Insee prévoit une baisse de 1,2% de la consommation en produits manufacturés au premier trimestre 2011.

Mais surtout, les prix à la consommation sont repartis à la hausse: + 1,8% entre décembre 2010 et décembre 2009, alors qu'ils avaient quasiment stagné l'année précédente. Cette inflation est en grande partie importée. Elle s'explique en effet par une flambée des prix de l'énergie, notamment du pétrole. Si l'on ne prend pas en compte les tarifs publics (électricité, gaz, tabac), ni les prix les plus volatils (énergie, produits frais), l'augmentation est beaucoup plus limitée. Cette inflation "sous-jacente", comme l'appellent les économistes, a même diminué en moyenne annuelle entre 2009 et 2010, passant de 1,8% à 1,1%.

En situation de surcapacités, les entreprises hexagonales jouent en effet la carte de la compétitivité-prix pour regagner des parts de marché. Or, dans un contexte où leurs marges sont affaiblies et le chômage aggravé, cela se traduit par de fortes pressions sur les salaires: ces derniers, qui progressaient encore au rythme de 3,5% par an début 2009, n'augmentaient plus en moyenne que de 1,8% par an au troisième trimestre 2010. En termes réels, c'est-à-dire en prenant en compte l'inflation, le ralentissement est net: + 0,6% en 2010, après 2,8% en 2009.

Pris en étau entre des prix à la pompe qui grimpent et des salaires à la diète, le pouvoir d'achat des ménages est doublement malmené. Et les perspectives pour 2011 ne sont guère encourageantes: les prix devraient continuer à augmenter, la flambée des cours des matières premières n'ayant pas encore été entièrement répercutée sur les étals. Quant aux salaires réels, ils ne devraient croître que de 0,2% au premier et au deuxième trimestres 2011, selon l'Insee.

Les Français vont-ils puiser dans leur épargne pour maintenir leur consommation? Ils auraient des marges de manoeuvre pour le faire: à 16%, leur taux d'épargne est très élevé, au-dessus de la moyenne des vingt dernières années. Mais ce niveau devrait se maintenir au moins jusqu'au second semestre 2011, selon l'Insee. L'évolution du chômage incite en effet les Français à la prudence. Leur moral n'est pas au beau fixe, comme en témoigne la détérioration en décembre de l'indicateur utilisé par l'Insee pour le mesurer. Et ce n'est pas la volonté du gouvernement de réduire de façon sensible les dépenses sociales qui va les tranquilliser.

2. Les politiques publiques au régime

"Nous menons la plus sévère politique de limitation des dépenses publiques jamais réalisée depuis vingt ans", déclarait François Fillon, le Premier ministre, le 10 janvier dernier. Ce message est censé rassurer les agences de notation, mais il est lourd de menaces pour la croissance française.

La crise a fortement creusé le déficit public, qui est passé de 3,3% en 2008 à 7,7% en 2010. C'était nécessaire: sans cette politique budgétaire expansionniste, le produit intérieur brut (PIB) aurait dégringolé de 4,3% en 2009, au lieu de 2,5%, selon les simulations réalisées par l'OFCE. Le gouvernement entend désormais redresser la barre et s'est fixé l'objectif ambitieux de ramener le déficit à 6% en 2011 et à 3% en 2013.

Pour trouver de nouvelles recettes, les niches fiscales (*) vont être réduites à hauteur de 9,5 milliards d'euros en 2011 et d'autres taxes (1) devraient permettre de dénicher 1,4 milliard d'euros supplémentaires, soit au total 0,5 point de PIB. Selon l'OFCE, entre 60% et 70% de cette charge fiscale supplémentaire va être supportée par les ménages, de manière directe ou via la répercussion sur les prix de la hausse de la fiscalité sur le triple play (*) ou les contrats d'assurance. Bref, cela risque de fragiliser un peu plus la demande intérieure.

Evolution annuelle de l'indice des prix à la consommation et du salaire mensuel de base, en%

Côté dépenses, le coup de frein est spectaculaire: le projet de loi de finance pour 2011 table sur une quasi-stagnation (+ 0,5% en euros constants), alors qu'elles avaient augmenté de 2,5% en 2010 et de 3,3% en 2009. Une telle cure d'austérité va être douloureuse d'un point de vue social; elle est également risquée d'un point de vue économique. Dans le contexte actuel, plutôt morose, cela peut casser la reprise. C'est ce qui s'était passé en 1995 sous le gouvernement d'Alain Juppé. Face à la récession de 1993, son prédécesseur, Edouard Balladur, avait engagé une politique de soutien à l'activité (baisse d'impôts, hausse des allocations et relance des travaux publics), mais en 1995, Alain Juppé avait gelé les dépenses et fortement augmenté les impôts pour limiter les déficits et respecter les critères de Maastricht. Résultat: la croissance s'était fortement réduite et le chômage était reparti à la hausse. Au final, on n'avait pas obtenu non plus la réduction souhaitée du déficit public… Un scénario qui pourrait bien se répéter.

3. L'investissement ne repart pas

Un an et demi à peine après être sortie du marasme, la production de biens et de services a nettement ralenti au troisième trimestre 2010 (+ 0,4%, après + 0,8% un trimestre plus tôt). C'est particulièrement vrai dans l'industrie manufacturière, alors que ce secteur est encore loin d'avoir retrouvé son niveau d'activité d'avant la crise (voir graphique ci-contre). La production d'énergie et le bâtiment-travaux publics ont également enregistré un léger repli. Seule l'activité dans le tertiaire marchand a gardé le cap (+ 0,8%).

Indice de la production industrielle manufacturière, base 100 en février 2005

Jusqu'ici, la reprise s'est essentiellement appuyée sur la reconstitution des stocks des entreprises, après le déstockage massif qui s'était produit durant la crise. Au deuxième trimestre 2010, les variations de stocks avaient même contribué pour 0,6 point à la croissance du PIB. Au troisième trimestre, cette contribution est aussi restée positive (+ 0,3 point), mais cette parenthèse est en train de se refermer: l'Insee prévoit en effet que la contribution de la variation des stocks à la croissance deviendra nulle à partir du deuxième trimestre 2011. Or, à cette échéance, on ne voit guère quels pourraient être les relais de croissance.

On l'a vu, la consommation des ménages devrait ralentir cette année et leurs investissements dans l'immobilier rester très prudent, compte tenu du niveau élevé des prix de l'immobilier et des incertitudes majeures sur l'environnement. Quant à l'investissement des entreprises, après avoir plongé en 2009 et début 2010, il a un peu repris, mais on reste loin des niveaux d'avant la crise. Et il y a peu de chances pour que les entreprises se remettent massivement à investir en 2011, vu le ralentissement de la conjoncture. La récession les a en effet laissées en situation de surcapacité et avant de se remettre à investir, nombre d'entre elles cherchent en priorité à se désendetter et à restaurer leurs profits. Quant à l'investissement public, qui est avant tout le fait des collectivités locales, il risque d'être une des principales victimes de l'austérité qui leur est imposée par l'Etat central.

L'investissement patine
4. les exportations font du surplace

Enfin, côté commerce extérieur, on ne peut guère non plus attendre de miracle. Son caractère nettement moins industriel et exportateur que l'économie allemande avait permis à l'économie française de limiter les dégâts liés à l'effondrement des échanges extérieurs en 2009. Inversement, elle profite nettement moins de la reprise du commerce mondial. De plus, son commerce extérieur étant surtout tourné vers le reste de l'Europe, la France ne tire guère d'avantage de la forte croissance des pays émergents. Les exportations françaises subissent en revanche de plein fouet l'effet des politiques d'austérité menées dans l'Union. En 2009, l'industrie automobile avait notamment bénéficié des primes à la casse mises en oeuvre en Allemagne, en Italie et en Espagne. Mais comme en France, ces programmes ont été suspendus. En 2010, le commerce extérieur a déjà pesé négativement sur la croissance, les importations étant plus dynamiques que les exportations. Pour 2011, les perspectives ne sont donc guère plus encourageantes.

5. Surtout des emplois précaires

L'emploi est reparti à la hausse en 2010. En un an, plus de 170 000 postes ont été créés, selon les estimations de l'Insee. Cela ne compense pas encore les 229 000 emplois perdus en 2009, mais n'en reste pas moins une bonne nouvelle. Entre début 2008 et fin 2009, 521 000 postes avaient été détruits dans le secteur marchand, et cela aurait pu être bien pire, compte tenu de la brutalité de la récession. En jouant sur la durée du travail, les entreprises ont réussi à conserver une bonne partie de leurs effectifs, en contrepartie d'une diminution importante de leur productivité, c'est-à-dire de la quantité de richesses produite par salarié. On pouvait donc redouter que, avec la reprise, les entreprises cherchent en priorité à restaurer cette productivité, quitte à retarder les embauches. Ce n'est pas tout à fait ce que l'on a observé.

Il y a néanmoins un revers à cette médaille. La grande majorité des emplois créés sont en réalité des missions d'intérim. Ainsi, au troisième trimestre 2010, l'industrie a perdu encore 16 000 postes, les effectifs se sont stabilisés dans la construction, et le tertiaire a créé 36 600 emplois. Mais sur ces 36 600 emplois supplémentaires, l'intérim en représente 22 400! Par ailleurs, toujours au troisième trimestre 2010, 64% des intentions d'embauche concernaient des contrats de moins d'un mois, contre 59% début 2008, selon l'Acoss, l'organisme qui collecte les cotisations sociales. Bref, la qualité de l'emploi continue de se dégrader, comme en témoigne également la progression du temps partiel subi: entre le premier trimestre 2008 et le troisième trimestre 2010, le nombre de personnes se déclarant à temps partiel et souhaitant travailler davantage a explosé (+ 22%, soit 260 000 personnes).

Evolution de l'emploi dans le secteur marchand

De plus, comme la reprise s'essouffle, on observe déjà un net ralentissement des créations d'emplois: l'Insee en décomptait 103 000 au premier semestre 2010, mais n'en attend plus que 71 000 au second et n'en prévoit que 41 000 au premier semestre 2011. Si le ralentissement s'accentue, il est à redouter que ces emplois précaires disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus. A quoi s'ajoutent les effets de la baisse des effectifs dans la fonction publique: pour la première fois depuis que ce type de statistiques existe, l'Insee prévoit une baisse de 14 000 emplois dans l'ensemble du tertiaire non marchand au premier semestre 2011. C'est aussi le résultat de la réduction du nombre de contrats aidés: - 41 000 bénéficiaires au premier semestre 2011. En 2011, les politiques publiques aggraveront donc sensiblement les tensions sur un marché du travail déjà fragile, au lieu de les réduire.

6. Le chômage ne baisse pas

Les suppressions de postes observées depuis 2008 ont eu un fort impact sur l'évolution du nombre des demandeurs d'emploi: le taux de chômage est passé de 7,1% en France métropolitaine début 2008 à 9,3%, au troisième trimestre 2010, un niveau qui n'avait plus été atteint depuis 1999. Au total, 4 millions de chômeurs étaient inscrits à Pôle emploi en catégories A, B ou C (2) en novembre 2010 (4,3 millions si on ajoute les départements d'outre-mer). Soit une hausse de 190 000 personnes par rapport à novembre 2009 et de 820 000 par rapport à novembre 2008. Non seulement le chômage augmente, mais il dure aussi de plus en plus longtemps. Ainsi, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits depuis un an et plus a fait un bond de 52% entre novembre 2008 et novembre 2010! Soit 1,5 million de personnes, un niveau inégalé depuis 2000.

Les jeunes sont les plus touchés: leur taux de chômage atteint 24,2% au troisième trimestre 2010. Le nombre de chômeurs de moins de 25 ans inscrits à Pôle emploi a néanmoins diminué de 4% entre novembre 2009 et novembre 2010: cela s'explique en grande partie par le fait que certains d'entre eux, observant la situation dégradée de l'emploi, préfèrent différer leur entrée sur le marché du travail (par exemple en poursuivant leurs études) plutôt que de se retrouver au chômage.

Les seniors ont également fait les frais de la crise: le nombre des plus de 50 ans inscrits à Pôle emploi en catégories A-B-C a augmenté de 16% en un an, pour atteindre près de 750 000. Certes, leur taux de chômage est moins élevé que pour les autres classes d'âge, mais leur situation est particulièrement préoccupante, dans la mesure où les entreprises rechignent à les embaucher. Résultat: une grande partie d'entre eux sera probablement condamnée à rester au chômage jusqu'à la liquidation de leurs droits à la retraite.

Evolution du taux de chômage entre le 3e trimestre 2008 et le 3e trimestre 2010, en points de%

Enfin, la crise a davantage touché les hommes que les femmes, aboutissant à un résultat inédit: autant d'hommes que de femmes sont inscrits à Pôle emploi (et sont chômeurs au sens du BIT, selon l'enquête emploi). En termes de taux de chômage, celui des femmes reste cependant plus élevé d'un point, car les hommes sont plus nombreux sur le marché du travail.

Parmi les inscrits à Pôle emploi, seuls 43% étaient indemnisés par l'Unedic en octobre 2010. Les autres doivent se contenter de minima sociaux (allocation de solidarité spécifique, revenu de solidarité active…) pour vivre, voire n'ont droit à aucun revenu de remplacement si leur ménage perçoit des revenus par ailleurs. Le nombre de chômeurs non indemnisés a augmenté de 300 000 personnes entre la mi-2008 et la mi-2010.

Pour 2011, l'Insee prévoit un léger recul du chômage malgré un net ralentissement des créations d'emplois. Cela du fait d'une accélération de la baisse de la population âgée de 15 à 64 ans: elle devrait diminuer de 54 000 personnes au premier semestre 2011. Malgré cette stabilisation du nombre global des demandeurs d'emploi, le chômage de longue durée poursuivra, lui, sa croissance rapide.

Nombre de chômeurs des catégories A, B et C inscrits depuis plus d'un an à Pôle emploi, en millions
Nombre d'allocataires du RMI ou de l'API, puis du RSA socle*, en millions
7. La pauvreté s'étend

7,8 millions de personnes vivaient déjà avec un revenu inférieur au seuil de pauvreté (949 euros par mois) en 2008, soit 13% de la population française. On ne dispose malheureusement pas de statistiques plus récentes sur la pauvreté. Néanmoins, tout laisse penser que leur nombre est nettement reparti à la hausse avec l'augmentation massive du chômage. Un rapport de l'OFCE (3) de novembre 2009 estimait que 100 chômeurs de plus impliquaient 45 personnes supplémentaires en situation de pauvreté. Selon ce même rapport, le nombre de chômeurs vivant avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté devait croître de 223 000 entre 2007 et la fin 2010, et le nombre total de personnes pauvres de 240 000.

De fait, le nombre d'allocataires du RSA socle (ex-RMI) - dont le montant est de 50% inférieur au seuil de pauvreté - a augmenté de 190 000 personnes entre décembre 2008 et septembre 2009, soit une hausse de 16% (voir page 36). De même, 183 000 nouveaux dossiers de surendettement ont été jugés recevables en 2009, contre 157 000 en 2008, une hausse de 17% en un an. Et leur nombre s'est stabilisé à ce niveau très élevé en 2010.

Parallèlement, selon le Secours catholique, le nombre de personnes ayant recours aux services de l'association était lui aussi en hausse: 1,48 million en 2009, contre 1,4 million en 2008. Les personnes accueillies - à 55% des femmes - sont plus souvent jeunes qu'en 2008 et davantage des couples avec enfants. Les chômeurs non indemnisés représentent 26% des personnes accueillies et les chômeurs indemnisés 16%. Leur niveau de vie moyen est de 548 euros (hors personnes sans aucune ressource, qui représentent 16% des accueillis). 68% de leurs dépenses sont "contraintes": loyer, électricité, gaz, eau, transports… Il leur reste donc en moyenne 250 euros chaque mois pour manger, s'habiller, se soigner ou encore pour rembourser leurs dettes.

D'ailleurs, le nombre de coupures de gaz pour non-paiement des factures a explosé: de 10 000 en 2008, on serait passé à 100 000 en 2009 et de l'ordre de 300 000 auraient été effectuées en 2010. L'évolution est analogue pour l'électricité. Compte tenu de la remontée de l'inflation et de la poursuite de la hausse du chômage de longue durée, ces difficultés devraient s'accroître encore cette année. Une telle extension de la pauvreté ne pose pas simplement problème en termes de justice sociale, elle pèse aussi sur le moral de l'ensemble des ménages ainsi que sur l'activité économique.

    * Niches fiscales : disposition fiscale permettant de réduire l'impôt à payer.

    * Triple play : abonnement unique permettant d'avoir un accès Internet comprenant aussi le téléphone et la télévision.

En savoir plus

"France: "Go, stock and...", perspectives 2010-2011 pour l'économie française" (lien)., Revue de l'OFCE, octobre 2010.
Note de conjoncture de l'Insee, décembre 2010 disponible sur: www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=17&sous_theme=3&page=note.htm

(1) Taxe sur les banques, hausse de la cotisation accidents du travail-maladies professionnelles et contribution supplémentaire de 1% sur les hauts revenus et les revenus du capital dans le cadre de la réforme des retraites.

(2) Ces trois catégories correspondent aux demandeurs d'emploi tenus de faire des "actes positifs de recherche d'emploi".

(3) "Impact de la crise sur la pauvreté. Rapport pour l'Onpes", www.onpes.gouv.fr


Guillaume Duval , Laurent Jeanneau et Camille Dorival
Alternatives Economiques n° 299 - février 2011
 Notes

(1) Taxe sur les banques, hausse de la cotisation accidents du travail-maladies professionnelles et contribution supplémentaire de 1% sur les hauts revenus et les revenus du capital dans le cadre de la réforme des retraites.

(2) Ces trois catégories correspondent aux demandeurs d'emploi tenus de faire des "actes positifs de recherche d'emploi".

(3) "Impact de la crise sur la pauvreté. Rapport pour l'Onpes", OFCE, novembre 2009, téléchargeable sur www.onpes.gouv.fr

[1] Ces trois catégories correspondent aux demandeurs d'emploi tenus de faire des "actes positifs de recherche d'emploi".

[2] "Impact de la crise sur la pauvreté. Rapport pour l'Onpes", OFCE, novembre 2009, téléchargeable sur www.onpes.gouv.fr

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