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ces liens n'impliquent pas nécessairement que les approuve, ils sont là seulement pour alimenter la réflexion

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  5. Recul de l'activité de 1.5% en France en 2009
  6. Croissance revue à la baisse -1.5% en 2009
  7. Chronique d'Erik Israelewicz: dépression ou recession?
  8. Retrouvez des chroniques d'Erik Israelewicz
  9. Sondages OpinionWay mars 2009
  10. Le PS n'a pas de solution à proposer
  11. L'économie guadeloupéenne aura du mal à se remettre de la crise
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  15. La crise est plus profonde en Europe qu’aux Etats-Unis

Ce que peut signifier la crise...

Mars 2009

Quels sont les signes de cette crise en France - métropole et DOM - et dans le monde?

En métropole, la crise se manifeste par une baisse de la consommation de certains produits et services, dont il résulte une baisse de la production des mêmes produits et services. Dans la mesure où un grand nombre d'entreprises fonctionnent à flux tendus, cad. avec le minimum de fournitures d'intrants et de stocks de produits finis, les entreprises sont obligées de réduire leur activité de production et de recourir à tous les moyens pour réduire leurs coûts de personnel, prises de congés anticipés, RTT, chômage partiel; ceci pour éviter les réductions d'effectifs par licenciements, voire fermetures d'usines, car aucune entreprise commerciale ne peut exister sans équilibre durable entre coûts et recettes. Il résulte du développement de cette crise, un sentiment d'insécurité chez les salariés, ce qui affecte leurs décisions d'achat et leur consommation en général, et un accroissement du nombre de chômeurs.

L'automobile est le secteur le plus touché; depuis la fin 2008 les constructeurs ont dû réduire leur activité et recourir au chômage partiel; cela affecte aussi leurs fournisseurs, dont les producteurs d'aciers - tôles automobiles -, les équipementiers et les fabricants de pneus, les fabricants de peintures pour l'automobile. Le secteur de la construction de bâtiments résidentiels individuels et collectifs et des locaux commerciaux est le deuxième touché. Cela concerne tous les constructeurs et leurs fournisseurs. Il ne se passe pas de jour où les média ne relatent des réductions d'activités, du chômage partiel, des réductions d'effectifs et des fermetures d'entreprises. L'effet de cette crise en macro-économie se traduit par une variation négative du PIB, -1.5% prévu en 2009 et à acuse des aides et actions du gouvernement pour aider les secteurs en difficulté et les français les plus atteints, par un accroissement de la dette, c'est dire de la différence entre les recettes fiscales et les dépenses de l'État.

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La crise se manifeste aussi dans les DOM; mais là plutôt, la crise exacerbe des problèmes latents depuis des années dans ces territoires où on a tout misé sur l'importation de produits manufacturés depuis la métropole... La crise se manifeste d'une manière spécifique à ces départements: chômage élevé des jeunes même diplômés, salaires faibles, ressentiment de la population noire à l'encontre des blancs; le sondage de février 2009 est révélateur. Les causes de la situation sont "les inégalités et la vie chère" selon 74% des français et 84% des guadeloupéens. Voir ici. Mais le sondage montre aussi des incohérences paradoxales.

Dans le monde, la crise peut s'appréhender en voyant ce qui se dit dans les journaux en Europe, aux États-Unis et au Canada, au Japon, en Chine, en Inde, en Russie et au Brésil.

Alors comment la crise va-t-elle changer la France, la région et notre pays de Fayence? Ceux qui attendent que la crise se termine et que tout recommence comme avant se trompent probablement. Une crise aussi forte, à l'instar des autres grandes crises, va sûrement modifier des éléments de la géopolitique - économique locale, régionale, nationale et mondiale.

  • Premier élément, l'économie est caractérisée par la forte concentration du savoir, de la production et de l'innovation dans les grandes villes. Celles-ci attirent les étudiants, les cadres, les entreprises et les centres de recherche; mais aussi les centres médicaux, les universités.
  • Deuxième élément, les entreprises produisent à grand renfort de marketing pour inciter les consommateurs à acheter leurs produits et services.
  • Troisième élément, les travailleurs, ingénieurs, cadres et ouvriers, sont amenés à loger de plus en plus loin des centres urbains et des centres de production

Mis en ligne le 02/03/2009 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr) Portail: http://pratclif.com