Méthodes du totalitarisme islamique

- Le coup de l’insulte: le chef d’oeuvre du genre est sans aucun doute le prétexte génial de “l’esplanade des mosquées”. Qu’un général israélien se promène là où bon lui semble en Israël, et particulier à l’emplacement du Temple de Jérusalem; et voilà une insulte qui déclenche la “colère de la rue arabe”. “L’affaire des caricatures” est beaucoup moins bien ficelée, puisqu’il a fallu cinq mois pour que la “colère spontanée” éclate. La technique de base, quoiqu’il en soit, est la même dans les deux cas: faire croire que tout et n’importe quoi peut être une insulte. Un jour c’est la vue d’un cochon, le lendemain une croix, le surlendemain la nuque d’une femme, ou encore le fait qu’elle marche à côté de son mari, une faute d’impression dans le Coran, …

- Le coup du bon flic et du mauvais flic. L’Iran en est passé maître. Il y toujours eu les mollahs enragés et les “modérés” qu’il ne faut surtout pas désespérer. Faisons donc des concessions pour que les “modérés” ne deviennent pas enragés. On assiste à nouveau à cette ruse grossière. Après les brûleurs d’ambassades, lanceurs de fatwas et autres décapiteurs professionnels, voilà qu’interviennent les “modérés” qui demandent “pacifiquement” une “loi contre l’islamophobie”. Ben tiens! Pourquoi se gêner? Accordons-leur leur loi, sinon panpan cucul, ils vont sombrer dans l’extrémisme!

- Le coup de la symétrie: “je respecte votre religion, respectez la mienne”. C’est comme ça que les touristes se font braquer au Sénégal. Ils croisent un type qui leur fait un “beau cadeau”. Et puis le type demande un cadeau en échange. Et si on tente de passer son chemin, on entend parfois le déclic désagréable d’un cran d’arrêt…On peut pousser le bouchon très loin comme cela: “je respecte votre monogamie, respectez ma polygamie”, et ainsi de suite. Personne de demande aux musulmans de s’abstenir de critiquer les autres religions (et je passe sur la fureur antisémite qui sévit dans le monde arabe, et qui en dit long sur ce prétendu respect), on leur demande de respecter les lois. Notamment celles qui autorisent à dire ce qu’on veut.

- Le coup du milieu associatif: Je suis une association musulmane comptant 32 membres et 800 euros annuels de subvention de la mairie communiste de Garges-les-Bruyères, donc je représente les musulmans. Si j’exige une loi censurant le blasphème, alors c’est que les musulmans l’exigent. La représentativité de ces “associations” a reçu un cinglant démenti avec la participation rachitique aux manifestations communautaires qu’elles ont organisées. La plupart des franco-maghrébins se foutent de ces caricatures, bien qu’on comprenne bien qu’ils n’iraient pas jusqu’à manifester en faveur du journal danois (faut tout de même pas trop en demander). Mais l’homme politique constamment harcelé par le chantage et la mendicité d’une foule d’”associations” ne voit pas la réalité de l’opinion publique, et il fait constamment l’amalgame entre ces activistes dangereux et le gros de la population qui ne les a absolument pas mandatés.