Mondialisation et frustrations

Mise à jour : 05/05/2007

Le besoin d'équité

Voici un comportement psychologique des clients que l'on enseigne aux commerciaux dans les cours de psychologie des ventes. Supposons qu'on demande à chaque membre d'un groupe de 10 personnes de choisir entre deux possibilités de répartition d'une somme totale importante :

A - Chaque personne reçoit un montant aléatoire compris entre un minimum de 5 000 euros et un maximum de 30 000 euros, le total faisant 100 000 euros ;

B - Chaque personne reçoit le même montant, 3000 euros seulement, le total réparti étant alors de 30 000 euros.

 

De nombreux tests faits avec divers groupes de personnes ont montré que la majorité des gens faisaient le choix B : plutôt que d'accepter l'injustice éventuelle consistant à recevoir eux-mêmes 5 000 € alors que d'autres recevraient plus, voire six fois plus, ils préféraient recevoir 3 000 € seulement, mais la même somme que les autres.

 

Ce test bien connu prouve que les gens préfèrent en général sacrifier un gain personnel à la certitude de ne pas être moins bien traités que les autres : chez la plupart des gens, la satisfaction psychologique de ne pas être victime d'une injustice l'emporte sur le comportement rationnel permettant de gagner plus.

        On enseigne donc aux vendeurs, lors d'une négociation, à demander à un client de payer un peu plus cher pour conclure une vente, en l'assurant qu'eux-mêmes perdent au moins autant sinon davantage, donc que le marché répartit les sacrifices de manière équitable entre acheteur et vendeur.

 

La satisfaction du désir d'équité est un des besoins les plus forts qui soient chez l'homme, venant juste après celle des besoins physiologiques (faim, soif, santé, etc.) et la préservation de l'espèce (protection de la vie, des enfants…) C'est ce qui fait que les peuples qui meurent de faim ne demandent pas la démocratie, mais de la nourriture, et que dès qu'ils n'ont plus faim, chacun de leurs citoyens demande l'égalité, première forme de l'équité.

 

L'équité et l'égalité impliquent les diverses libertés individuelles, la première étant la possibilité pour chacun de se réaliser, d'atteindre ses objectifs personnels dans la vie et d'occuper la place qui lui revient dans la société. Il est très frustrant pour une personne d'être rejetée ou même simplement ignorée, de constater que son opinion ne compte pas. Les tags sur les murs et les « casseurs » qui brûlent des voitures et défoncent des vitrines sont la manifestation violente du désespoir de gens qui s'estiment victimes de la société, rejetés et méprisés, c'est-à-dire traités de manière inéquitable.

L'équité et la démocratie

A peine la faim et la préservation de l'espèce sont-elles satisfaites, le désir d'équité et d'égalité fait demander aux hommes la démocratie, seule manière d'assurer l'égalité des chances de se faire entendre. Deux siècles après la Révolution, nous avons tellement pris l'habitude de l'égalité qu'un régime démocratique nous semble aller de soi. Nous Français avons pris l'habitude d'exiger que ceux qui exercent le pouvoir soient élus par nous tous, donc nous représentent, alors qu'avant la Révolution la noblesse à la tête de l'Etat était privilégiée du seul fait de sa naissance.

 

S'ils ont l'impression que le gouvernement issu des élections ne les écoute pas, les gens se sentent ignorés et dépossédés de leur droit de participer aux décisions ; ils se sentent exclus par la classe politique et le vivent très mal.

        C'est pour obliger tous leurs gouvernements à cette prise en compte de leur opinion que les Français manifestent si souvent. Ils essaient alors par cette pression - parfois violente - d'obtenir du gouvernement ce que leurs élus n'ont pu obtenir dans le cadre des institutions démocratiques. Eux qui se disent si attachés à la démocratie se comportent alors de manière antidémocratique : beaucoup de gens sont prêts à comprendre que quelques milliers de cheminots bloquent les trains et prennent des millions de voyageurs en otage pour obtenir satisfaction de leurs revendications, c'est-à-dire violent les lois démocratiques. La satisfaction du désir d'équité d'une minorité est si importante aux yeux des Français qu'ils sont prêts à comprendre qu'ils recourent à la force contre la majorité et ses lois pour obtenir satisfaction !

 

La crainte des Français de ne pas être suffisamment écoutés est telle qu'ils passent souvent outre aux consignes de leurs syndicats en formant des « coordinations ». Du reste, les syndicats ont pour fonction principale d'exprimer des revendications ou des protestations que les députés pourraient ignorer ; ils sont un moyen supplémentaire de se faire entendre, une précaution de plus contre l'oubli de leurs droits par la classe politique. Nous avons aussi une autre assurance contre l'injustice que la société pourrait nous faire en ignorant nos souhaits, notre million d'associations diverses.

 

Sachant à quel point les Français veulent constamment être rassurés sur l'attitude d'écoute de leur gouvernement, le Chef de l'Etat promet souvent la concertation dans ses discours télévisés. Dans celui du 17/12/2003 sur la laïcité, le président Chirac en a parlé deux fois :

"Dans l'application de cette loi, le dialogue et la concertation devront être systématiquement recherchés, avant toute décision."

"De la même manière, le ministre du travail devra engager les concertations nécessaires…"

Dans son intervention traditionnelle du 14/07/2003 il avait aussi insisté sur la concertation, etc.

 

Bien entendu, les Français les plus écoutés par la classe politique sont les journalistes. C'est à tel point qu'aucun gouvernement n'ose les mécontenter ; tous leurs membres, au contraire, cherchent à s'attirer leurs bonnes grâces.

Leur démocratie mécontente souvent les Français

Nous ne sommes donc pas prêts à accepter que des décisions arbitraires, prises dans notre pays sans référendum et sans accord explicite de nos élus, nous soient imposées. Chacun des citoyens constatant de nombreuses fois où le gouvernement lui impose une décision qui n'a été soumise ni à son accord ni à celui du Parlement, beaucoup de gens sont prêts à manifester leur désaccord et à s'opposer à cette décision, parce qu'ils la trouvent automatiquement injuste puisque non concertée.

 

La fréquence de ces manques de concertation a deux origines.

 

Il y a d'abord certaines décisions du pouvoir qui se moquent ouvertement de la démocratie, comme celles de favoriser l'adhésion à l'Union européenne des dix derniers pays entrants, puis celle de la Turquie : à aucun moment le peuple ou ses élus n'ont eu à se prononcer sur le lancement puis la conduite des négociations d'adhésion. Pire même, le gouvernement du président Chirac a refusé aux députés de voter sur le début des négociations avec la Turquie, pour être sûr qu'ils ne s'y opposent pas, alors que les sondages répétés montraient que les Français étaient contre cette adhésion à une vaste majorité.

 

Il y a ensuite, et bien plus fréquemment, un refus du débat avec les citoyens sur les sujets importants. Le gouvernement n'envoie jamais un ministre expliquer en détail, à la télévision qui est le premier média d'information des Français, un problème qui se pose, les choix possibles et la politique qu'il propose.

C'est pourquoi, par exemple, les Français n'ont aucune idée : de ce que le gouvernement fait de leurs impôts ; des lois de l'économie qui font qu'on ne peut créer artificiellement des emplois pérennes dans les zones de fort chômage ; du fait qu'il faut responsabiliser médecins et patients pour maîtriser les remboursements de l'assurance maladie ; du fait que la France ayant une proportion de fonctionnaires plus élevée que n'importe quelle autre démocratie, elle doit en réduire le nombre sous peine de perdre sa compétitivité, etc.

 

Ne comprenant donc pas ce que le gouvernement fait, par manque d'informations, les Français ont à juste titre l'impression que les politiques négligent leur droit à l'information et à la participation aux décisions, ce qu'ils trouvent scandaleusement injuste quand on leur demande des sacrifices.

 

Tous les gouvernements successifs, depuis des décennies, ayant eu la même habitude de non-explication, les Français ont toujours été si mécontents de chacun d'eux qu'aucune majorité n'a été reconduite depuis Raymond Barre à la fin des années 1970. A chaque occasion, le vote des Français a basculé : droite, gauche, droite, etc. La même cause, le silence gouvernemental, a été prise pour de l'opacité, et les scandales politiques ont fait naître les soupçons sur ce qui était caché et sur ceux qui le cachaient.

 

En résumé, le besoin d'équité des Français ayant été négligé par manque d'information politique et économique depuis des décennies, les citoyens se sentent frustrés. Ils détestent la politique et les politiciens, qu'ils trouvent éloignés de leurs préoccupations. Non seulement ils ne font pas confiance aux politiciens, ils les soupçonnent de méfaits comme de jeter de l'argent public par les fenêtres ou de le donner à leurs amis, alors qu'eux-mêmes ont du mal à joindre les deux bouts.

Les mécontents profitent des votes pour répondre à côté de la question posée

Des millions de Français sont prêts à profiter de la moindre occasion pour affirmer leur opposition au gouvernement qui se trouve au pouvoir à ce moment-là. C'est ainsi qu'en ce début 2005 ils s'apprêtent à voter NON au référendum sur le Traité constitutionnel de l'Union européenne à seule fin de contrer le président Chirac. Sous l'emprise de leur colère, certains n'hésitent pas à se comporter de manière incohérente : le Parti socialiste, qui milite pour le OUI en expliquant que le Traité n'a rien à voir avec la politique intérieure française, a tout de même refusé de voter l'amendement de la Constitution concernant le Principe de précaution ; bien qu'ils militent depuis longtemps pour l'adoption de ce principe (absurde) ils ont préféré clamer leur opposition à M. Chirac. Cherchez la cohérence…

Les médias qui excitent la jalousie et l'envie

Les médias profitent des soupçons du public concernant les politiciens pour obtenir de l'audience en propageant des informations parfois fausses, qui peuvent engendrer dans ce public de la jalousie ou de l'envie. Après M. Luc Ferry, soupçonné par Le Canard Enchaîné d'abuser des moyens de l'Etat aux frais des citoyens pour son confort personnel, M. Gaymard a été accusé par le même journal de s'être fait offrir un appartement de fonction de 600 m2 à 14 000 euros par mois. Les médias ont monté en épingle une phrase du ministre mal interprétée par Paris Match : ils l'ont accusé d'avoir menti en affirmant qu'il ne pouvait pas se payer un appartement alors qu'il en possédait un de 200 m2, alors qu'il avait dit qu'il ne pouvait pas se payer un appartement de 600 m2.

        Et, preuve de l'influence des médias qui ont relayé l'information avec un manque scandaleux de sérieux, M. Gaymard a dû changer d'appartement puis rembourser les frais de travaux et enfin démissionner, et le Premier ministre a promis qu'une telle injustice ne se reproduirait plus. Loin de dire aux Français que les logements de prestige et le train de vie en général des personnages au sommet de l'Etat sont nécessaires parce qu'ils représentent la France devant des étrangers, les médias profitent trop souvent du désir d'équité des Français pour susciter leur envie, leur jalousie… et accroître leur audience en vendant du scandale.

 

Si au moins l'utilisation des scandales basés sur l'envie traduisait un souci des médias de gommer des injustices ! Mais ces mêmes médias se sont bien gardés de stigmatiser autant l'appartement que François Mitterrand faisait payer par les contribuables quai Branly pour y loger sa maîtresse et leur fille. Ils ont dénoncé tout aussi mollement l'injustice des grévistes d'Air France qui ont pris des milliers de passagers en otage pour défendre un agent coupable d'homicide par imprudence et qui avait déjà encouru d'autres reproches. Ils ne dénoncent pas davantage l'impunité des syndicats qui violent les règlements en faisant grève sans préavis. Pourtant, ces grévistes font bien plus de mal à la France que le ministre. Alors, pour faire bonne mesure, dénonçons ce comportement des médias !

La mondialisation perçue comme source d'injustices

Les Français supportent mal l'arbitraire quand il leur est imposé par leur propre gouvernement. Ils accusent souvent leur propre administration d'être inhumaine en prenant des décisions qui les font souffrir : suppression de classes, de maternités, de bureaux de poste ou de lignes de chemin de fer non rentables, organismes de collecte d'impôts comme l'URSSAF sans pitié, etc.

 

Mais lorsqu'une direction générale de multinationale, située de l'autre côté de l'Atlantique ou au Japon, décide de fermer une usine française et de licencier son personnel, la fureur de nos concitoyens n'a pas de limite. Ils n'ont pas de mots assez durs pour fustiger pêle-mêle les actionnaires, la dictature des marchés, l'ultralibéralisme, la mondialisation, les Américains, etc. Les Français supportent déjà mal l'arbitraire d'autres Français, mais l'arbitraire d'étrangers les met en rage. Lorsqu'ils ont le sentiment que leur droit à l'équité est bafoué, les Français sont très méchants.

 

La politique des multinationales, qui investissent et licencient où elles veulent, imposent leurs produits partout, et ne donnent prise à aucun élu, aucun syndicat français, provoque chez nos concitoyens beaucoup de frustration. Beaucoup se sentent impuissants face à ce capitalisme inhumain et étranger, beaucoup n'admettent pas que des lois européennes imposent une économie de marché qui tienne aussi peu compte de l'exigence universelle d'équité.

 

Voir aussi "Mondialisation : comment c'est arrivé et faut-il l'accepter ?".

Equité et lois économiques

Les Français qui se révoltent ainsi contre la mondialisation ont tort, je regrette de l'affirmer sans nuance. Car la mondialisation n'est que le résultat mécanique de lois économiques et du progrès des TIC (Technologies de l'Information et des Communications : Internet, messagerie, téléphone, bases de données, etc.).

 

Les lois économiques elles-mêmes, comme la loi de l'offre et de la demande, l'exigence absolue pour une entreprise de faire des bénéfices si elle veut survivre, etc., résultent du fait que les hommes sont nombreux, que chacun agit en fonction de son intérêt, et que la liberté d'acheter et vendre est aujourd'hui acquise dans la plupart des pays. Ce sont des lois aussi indépendantes du désir naturel d'équité des hommes que la loi de la pesanteur l'est de leur force musculaire.

Les Français ne savent pas que…

Depuis une dizaine d'années, ces lois économiques jouent dans un contexte de mondialisation, où les Technologies de l'Information et des Communications (et plus particulièrement Internet) ajoutent leurs effets à ceux de l'ouverture des frontières, pour permettre de savoir ce qui se vend et s'achète partout dans le monde, de transporter n'importe quoi n'importe où vite et pour pas cher, bref de vendre et acheter dans un marché bien plus vaste. Un marché immense permet de grandes économies d'échelle et une concurrence plus vive, dont les consommateurs profitent beaucoup (voir "Le commerce international tire la croissance du PIB mondial").

 

Ainsi, la mondialisation est une conséquence de l'ouverture des frontières, du progrès des transports et de celui des communications. C'est un phénomène qui s'est produit tout seul au fur et à mesure que les frontières s'ouvraient, que les transports et les TIC progressaient ; ce n'est pas le résultat de la politique d'un pays particulier, ni de l'idéologie d'un homme ou d'un groupe, et il est inéluctable parce que mécanique.

        Et nous avons vu qu'il a permis depuis 1951 de multiplier le commerce international par 23.2 (oui !), ce qui a entraîné une multiplication du PIB mondial par 7.2, tandis que la population mondiale n'était multipliée que par 2.46 ; c'est la mondialisation qui a permis un progrès économique suffisant pour que la misère régresse dans le monde !

 

Le problème est que les Français ne le savent pas, et même que ce qu'ils lisent dans leurs journaux et entendent à la télévision dans la bouche de leurs politiciens et de leurs syndicalistes leur fait croire le contraire : les Français sont ainsi désinformés.

 

On ne parle jamais du progrès de l'emploi et du recul de la faim amenés par la mondialisation, mais on parle toujours du moindre licenciement, on accuse toujours les « marchés » et l'« ultralibéralisme ».

 

On n'explique pas aux citoyens que la meilleure manière de créer des emplois est de cesser de décourager les entreprises d'embaucher en les empêchant de licencier lorsque la concurrence les oblige à évoluer.

        Les pays qui ont le moins de chômeurs sont ceux où l'entreprise est la plus libre : Etats-Unis, Royaume-Uni, etc. Ce ne sont pas ceux, comme la France, où les salariés qui ont un emploi à durée indéterminée sont surprotégés. Cette surprotection, d'ailleurs, joue au détriment de ceux qui ne peuvent en avoir un parce que les entreprises n'embauchent plus ainsi. Voilà pourquoi en France, chaque jour ouvrable, parmi les 27 000 salariés qui quittent leur emploi, plus de la moitié représentent des fins de CDD.

 

On n'explique pas aux citoyens que l'Etat ne peut créer que des emplois subventionnés par les travailleurs des entreprises qui font des bénéfices, travailleurs dont on détourne ainsi une partie de la juste rétribution. Du coup, les Français ne le savent pas, et à chaque fois qu'ils manifestent « Pour l'emploi ! » ils s'adressent au seul Etat, qui ne peut embaucher que des fonctionnaires, payés par les impôts prélevés sur la richesse créée par le seul secteur privé.

        Et non seulement les services rendus par ces fonctionnaires sont moins efficaces que ceux d'entreprises privées, mais la France a déjà une proportion de fonctionnaires (20% des travailleurs) plus élevée que n'importe quelle démocratie avancée, et le rapport Camdessus recommande de la réduire rapidement et fortement.

 

Les Français ne sont pas stupides, ils sont seulement désinformés et c'est pour cela qu'ils se trompent sur la mondialisation. Leur désir de solidarité prouve leur générosité, leur désir d'équité est louable, mais les lois économiques s'en moquent et on ne le leur dit pas.

 

Par son caractère automatique et inéluctable, la mondialisation permet à certaines régions et certaines entreprises de progresser plus vite que d'autres, et c'est là que les gouvernements doivent intervenir, pays par pays et avec des accords internationaux, pour que la solidarité de ceux qui ont réussi aide les autres à rattraper leur retard. Ce n'est pas parce que la mondialisation ne génère pas automatiquement l'équité qu'il faut la condamner et la refuser ; il faut en profiter, au contraire, pour redistribuer plus équitablement le supplément de richesses qu'elle crée.

 

Comme l'explique le texte "Mondialisation humanisée : la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE)" :

§           De plus en plus d'entreprises se préoccupent de leur responsabilité sociale ;

§           De plus en plus de consommateurs subventionnent la lutte contre la pauvreté en achetant des produits de commerce équitable ;

§           De plus en plus d'épargnants placent leurs économies dans des fonds socialement responsables.

L'utopie des économies sans concurrence

Lorsque des hommes redoutant les inégalités provoquées par le libre jeu des lois du marché ont essayé d'organiser des économies sans concurrence, où la production était planifiée en fonction des besoins des citoyens, ainsi que des possibilités techniques et naturelles, leur échec a été total : ce fut l'expérience communiste, qui a produit, partout où elle fut tentée, la misère et la tyrannie : c'est ce que montre clairement le texte Altermondialisme : une analyse critique.

 

Voir aussi "Mondialisation : comment c'est arrivé et faut-il l'accepter ?".

 

 

Daniel MARTIN

 

 

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