- quelques comparaisons de coûts salariaux... 2/2009
- Relocalisation: le retour aux sources du groupe Parisot; meubles; Besançon; 2/2009
- Relocalisation: Call Marketing se recentre à Toulouse; 2/2009
- Relocalisation: En Allemagne aussi, c’est la tendance; 2/2009
- Relocalisation: Quatre raisons de relocaliser; 2/2009
- Rapport d'information déposé par la Commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire sur les délocalisations; 11/2006
- Délocalisations : des craintes à relativiser ? 2007
- Conseil d’analyse économique (CAE) auprès du Premier ministre; rapport sur les délocalisations et la désindustrialisation (baisse de la part de l’emploi industriel dans l’emploi total). Lionel Fontagné et Jean-Hervé Lorenzi; 2005
- Sénat: La globalisation de l'économie et les délocalisations d'activité et d'emplois; Jean Arthuis 2005
- Pourquoi les entreprises délocalisent? 2008
- Lutter contre les délocalisations : une priorité absolue? 2006
Des vérités sur les délocalisations... et les relocalisations
une tendance nouvelle; reflux?.
La globalisation de l'économie est devenue pour de nombreux français, synonyme de délocalisations. La crise actuelle 2008-2009 soulève à nouveau la question du protectionisme. Le libre échange proné par Riccardo dans l'Angleterre du 19è siècle, proposait de spécialiser les nations selon leurs avantages "compétitifs" naturels. Au Portugal, le porto dont étaient friands les aristocrates et la grande bourgéoisie anglaise, aux colonies la production des matières premières minérales et agricoles... Cela n'a pas empêché les anglais de détruire totalement l'industrie textile indienne en faveur de l'industrie textile du lancashire, faisant ainsi le contraire de ce qui était proné.
Pour que la spécialisation - et la globalisation - ne provoquent pas les effets négatifs que l'on observe, le bon sens voudrait que les mêmes contraintes environnementales et législatives - en matière de protection sociale, s'appliquent; et que les taux de change qui fixent les valeurs des biens et services échangés reflétent les différences de pouvoir d'achat, eux-mêmes reflet des systèmes de production/consommation de chaque côté. Si non, le fait d'acheter une chemise 5€ en France, fabriquée au Bangladesh par un ouvrier qui en sera payé 0.2€ - avec lequel il pourra tout juste respirer l'air de sa commune, fausse totalement le jeu. Nous avons l'illusion de bénéficier d'un pouvoir d'achat qui nous avantage, mais c'est au prix de la perte d'une activité en France pour ceux qui fabriquaient des chemises, qu'il faut indemniser, et qui souffrent... tant qu'on a pas remplacé cette activité perdue par une autre plus utile pour la société. Et le fait de faire fabriquer la chemise au Bangla Desh profite à quelles activités? les intermédiaires, les importateurs exportateurs, les transports aériens et terrestres!
Dans la situation de crise actuelle, crise = situation nouvelle à laquelle personne n'est préparé et dont ne voit pas l'issue future - il est intéressant de retrouver les réflexions des économistes sur le sujet "globalisation, délocalisations, désindustrialisation". On se rendra compte combien la pensée évolue avec les circonstances. C'est pourquoi j'ai mis les dates sur les liens de gauche.
La majorité de ce qu'on appelle les "économistes" sont des gens qui exercent leur formation et leurs connaissances acquises, sur des statistiques et des tendances et en déduisent des jugements, sur la base de leur bon sens. Force est de constater qu'à tout jugement, on peut en opposer un autre, voire de multiples autres! En cela, chacun de nous, avec son expérience vécue de l'économie réelle, en est exactement au même point.
Mis en ligne le 11/02/2009 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr) sites web http://paysdefayence.blogspot.com et http://pratclif.com