Over the past 15 years, the amount of carbon in the atmosphere has increased by 30%. Most scientists believe there is a direct relationship between increased levels of carbon dioxide in the atmosphere and rising global temperatures. One proposed method to reduce atmospheric carbon dioxide is to increase the global storage of carbon
in soils. An added benefit to this solution is the potential for
simultaneous enhancement in agricultural production. But what exactly is carbon sequestration, and what is its role in the global carbon cycle?
How can we manage soils to capitalize on their ability to store carbon?
And what are the costs and tradeoffs of these activities
La neutralité carbone est un prérequis nécessaire à toute stabilisation de la température globale. En effet, tant que les émissions nettes de gaz à effet de serre de l’humanité ne seront pas nulles, la concentration en équivalent CO2 continuera d’augmenter, et la température ne pourra pas être
stabilisée.
Un puits de carbone est un réservoir naturel ou artificiel qui absorbe et stocke le carbone de l’atmosphère, grâce à des mécanismes physiques et biologiques. Le charbon, le pétrole, les gaz naturels, les hydrates de méthane et les roches calcaires sont autant d’exemples de puits de carbone.
La lutte contre le changement climatique est un des défis majeurs de notre temps. Selon le rapport spécial du GIEC (2005) sur les scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, les émissions mondiales (en équivalent CO2e) vont augmenter de 25 à 90% entre 2000 et 2030. Il devrait s’en suivre un réchauffement d’environ 0,2°C par décennie au cours des vingt prochaines années.
Face à ce problème d’enjeu planétaire, la France s’est engagée en 2003, sur la scène internationale, à diviser par 4 d'ici 2050 ses émissions de gaz à effet de serre, dont le plus répandu est le dioxyde de carbone ou gaz carbonique (CO2). Le Grenelle de l'environnement a par ailleurs confirmé ces objectifs et proposé plusieurs pistes d’actions.
Cet article de Jean-François Moyen nous explique ce que l'on croît comprendre de l'origine et de l'évolution de notre atmosphère aujourd'hui 78% de NO2, 21% O2 et 1% autres dont le CO2 et le CH4 et l'Ar.... avec une pression totale de 1bar ....
Je recommande vivement cette vidéo conférence d'une heure 40 par Pierre Thomas, géologue, professeur à l'école normale supérieure de Lyon ENS-Lyon. On a de quoi être inquiets pour nous espèce humaine mais pas pour la planète qui continuera son cours dans le temps géologique.
Un certain nombre de chercheurs estiment que les causes du réchauffement climatique actuel n'ont pas été suffisamment étudiées pour tenir comme seul responsable le CO2. A ce titre, Jean Dercourt, membre de l'Académie des sciences déclare : "il me semble que les autres causes sont négligées ou très insuffisamment travaillées, rendant ainsi incomplètes la compréhension du système climatique, un système non linéaire très complexe (...) Il importe, désormais, de déterminer si les gaz à effet de serre expliquent seuls l'élévation thermique rapide du sycle actuel qui serait alors, liée seulement à l'activité humaine."
Ce reproche ne signifie pas que le réchauffement actuel est contesté, mais insiste pour que la recherche soit aussi mobilisée vers l'étude d'autres paramètres, notamment astronomiques.
Certains sont toujours à la recherche du déni du changement climatique (présent certain) et surtout de ses conséquences (future - incertain), le Figaro publie cet article. Qu'en penser?
D'après des scientifiques britanniques, le Soleil pourrait être confronté, dès 2030, à un phénomène appelé « minimum de Maunder ». Celui-ci pourrait provoquer une nette baisse des températures sur Terre. La Terre va-t-elle connaître de nouveau un «petit âge glaciaire»?
In faut pas méconnaître ceux qui nient les menaces du changement climatique. Voici toutes les vidéos You Tube du climato sceptique François Gervais, l'un de ceux qui dénient l'urgence climatique au motif que c'est naturel et que c'est bénéfique. Voir.
Notamment celle-ci:
Le climatologue Jean Jouzel a réagi mardi à une étude qui révèle que la fonte de la glace s'accélère. Une étude de l'Académie américaine des Sciences révèle que la glace au Groenland fond six fois plus vite aujourd'hui que dans les années 1980. Le climatologue Jean Jouzel met en garde mardi 23 avril sur franceinfo, contre la "fonte totale du Groenland à échéance du millénaire",ajoutant que "c'est ce que nous faisons aujourd'hui qui en décide."
Gérard Schumacher astrophysicien - pas climatologue - a eu connaissance d'une étude alarmante sur le changement climatique financée par la National Science Foundation (équivalent du CNRS aux USA), de nombreuses autres fondations, et la Communauté Européenne.... Cette étude pointe la possibilité d'une évolution du réchauffement observé actuellement vers un changement climatique dit "basculement climatique" (climate tripping point)... et l'a traduite. Ce travail a fait l'objet de mon billet "Urgence climatique: Il nous reste très peu de temps pour réagir".
Il faut préciser que cette étude n'est pas une étude du GIEC; je ne sais pas si elle sera incluse dans les prochaines publications du GIEC. C'est une étude de scientifiques qui partagent l'idée que le réchauffement en cours pourrait être beaucoup plus grave et menacer l'existence de la vie sur terre.
To scientists in Antarctica, President Trump is weirder than a sea pig. On Tuesday, Trump tweeted a quote from Patrick Moore, a well-known climate denier who claims to have been a co-founder of Greenpeace. (He wasn’t, and Greenpeace has disavowed him as a “paid lobbyist.”) “The whole climate crisis is not only Fake News, it’s Fake Science,” Trump quoted Moore as saying on an episode of Fox & Friends.
De nouvelles analyses montrent que le niveau actuel de CO2 dans l’atmosphère est égal à celui qu'a connu la Terre lors du Pliocène, quand les températures étaient alors 3 à 4°C plus élevées.
Alors que les rejets de carbone causés par la production d'énergie ont atteint 33,1 gigatonnes en 2018, un record dû à une consommation de charbon sans précédent, de nouvelles analyses de carottes de glace et de sédiments marins prélevés en Arctique révèlent que le niveau actuel de dioxyde de carbone, un peu supérieur à 400 parties par million (ppm), a été dépassé pour la dernière fois il y a 3 millions d’années, pendant le Pliocène, et non pas il y a 800.000 ans comme on le pensait jusqu'ici.
The graphic below (click on it for a large version) is adapted from a table in the supporting information from a newly published paper in Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Trajectories of the Earth System in the Anthropocene, as the paper is entitled, looks at several climate states - the present day, the mid-Holocene, the relatively warm Eemian interglacial and, heading back a bit further into geological time, the mid-Pliocene and mid-Miocene. Data are from palaeoclimate studies. The right-hand column assesses our chances of stabilising our climate at these states in the coming decades. In some cases, it is already too late - we have gone beyond the physical parameters that support such climates:
Here is a summary of global warming and climate change myths, sorted by recent popularity vs what science says. Click the response for a more detailed response. You can also view them sorted by taxonomy, by popularity, in a print-friendly version, with short URLs or with fixed numbers you can use for permanent references.
Depuis quelques décennies, les travaux d’archéologues, d’historiens ou d’anthropologues se multiplient pour essayer de comprendre quels facteurs ont, par le passé, favorisé ou entraîné l’effondrement des civilisations. Bercées par une inertie structurelle et une croyance prométhéenne dans la maîtrise de leur environnement, ces dernières ont été incapables d’anticiper leur possible disparition. Aujourd’hui, il est temps de penser à la nôtre. Les études scientifiques sur l’état du système Terre, la circulation de l’information ou la fin de la croyance dans le « progrès inéluctable » nous prédisposent à mieux savoir. Mais, malgré cela, l’immense majorité d’entre nous continue à faire comme si de rien n’était. Au milieu de ce déni ambiant, un nombre croissant de personnes ordonnent déjà leur vie à l’horizon de la catastrophe et, parmi elles, une petite minorité extrêmement active – les « collapsologues » – consacre le plus clair de son temps à penser l’effondrement.
Le risque d'un basculement brutal vers des températures élevées? Un rechauffement, pas une glaciation, est-il une menace pour la planète entière, partout et pour tous? L'homme moderne, au stade atteint par son évolution génétique et culturelle, en est-il la seule cause? C'est tout l'enjeu du débat sur le climat.
Quelle est la différence entre le « réchauffement climatique » et le « changement climatique » ? La deuxième expression semble plus appropriée pour parler des évolutions en cours : la hausse des températures n'est pas un phénomène linéaire.
Les températures des océans et de l'atmosphère sont en hausse depuis des décennies. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a annoncé que les 4 dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées.
Une expression consacrée pour qualifier ce phénomène est celle de « réchauffement climatique ». Mais est-elle vraiment appropriée ? Les températures moyennes enregistrées par l'OMM ne montrent pas forcément une hausse progressive dans le temps.
Un rapport élaboré par trois cent cinquante experts prédit la fonte d'un tiers à deux tiers des glaciers de l'Himalaya au cours du siècle qui vient, avec des conséquences apocalyptiques pour les centaines de millions d'habitants de cette région de la planète.
Excellente vidéo de tous les facteurs cosmologiques qui influent sur le climat de la planète. Mais les périodes de temps en jeu sont hors de proportion avec la durée de vie de notre espèce Homo.Sapiens.sapiens.
La Communauté Européenne a contribué récemment, en conjonction avec la National Science Foundation (équivalent du CNRS aux USA) et de nombreuses autres fondations, au financement d'un travail concernant le "Basculement climatique". Seize chercheurs internationaux y ont participé, et les résultats ont été publiés le 14 août 2018 dans la revue des comptes rendus de l'Académie des Sciences américaine (PNAS), éditée par l'Université de Harvard (2)
La Communauté Européenne a contribué récemment, en conjonction avec la National Science Foundation (équivalent du CNRS aux USA) et de nombreuses autres fondations, au financement d'un travail concernant le "Basculement climatique". Seize chercheurs internationaux y ont participé, et les résultats ont été publiés le 14 août 2018 dans la revue des comptes rendus de l'Académie des Sciences américaine (PNAS), éditée par l'Université de Harvard (2).
Depuis plus de 40 ans des chercheurs essayent d'alerter le monde sur les dangers du réchauffement climatique. Beaucoup d'études confirment depuis qu'il y aura bien un réchauffement très rapide, essentiellement à cause de l'émission de CO2 due à l'activité humaine. L'atmosphère terrestre est, thermodynamiquement parlant, un milieu très complexe, et beaucoup d'études sont en cours. Ce qui est préoccupant, c'est que l'on a l'impression, à travers toutes les informations qui circulent dans les médias, que ce réchauffement se produira de façon linéaire et progressive, pour atteindre quelques degrés de température moyenne globale à la fin du siècle.
Députée et ex-ministre de l'Ecologie, Delphine Batho est aujourd'hui présidente de Génération Ecologie. Elle vient de publier "Ecologie intégrale : le manifeste" (éd. du Rocher). Entretien.
"L'écologie est devenue une question de vie ou de mort", écrivez-vous au début de votre livre. En quoi la situation vous semble-t-elle particulièrement inquiétante ?
Nous vivons un moment sans équivalent dans l'histoire. L'effondrement de la biodiversité a pris une vitesse effrayante, le réchauffement climatique ne cesse de s'amplifier, .....En un mot : notre civilisation va dans le mur.
Vincent Courtillot: Cette série d'interviews a été organisée au printemps 2015 par l'AFCO afin de faire connaître les arguments scientifiques qui ne sont qu'exceptionnellement rapportés dans les médias.
Le réchauffement climatique est un thème de plus en plus d'actualité. Selon le Hadley Research Center, la température moyenne sur les continents a augmenté depuis 30 ans de 0,6°C. Le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) conclut lui aussi à un réchauffement sur les 150 dernières années. Un réchauffement imputable à l'émission de CO2 dans l'atmosphère par les activités humaines. Des résultats à pondérer selon Vincent Courtillot, professeur de géophysique à l'université de Paris-Diderot, dont les récentes recherches ont été dévoilées lors de ces 2es Journées Scientifiques de l'Université de Nantes.
L’Association Francophone des Climat Optimistes (AFCO) a été créée pour lutter contre les conséquences du pessimisme injustifié qui règne de nos jours, quant à l’avenir du climat de la planète et par conséquent de l’humanité. Voir le manifeste.
La moitié de l’humanité sera menacée d’ici à 2100 par des catastrophes massives et simultanées : sécheresses, famines, inondations. L’analyse publiée par Nature Climate Change synthétise 3300 études sur le changement climatique depuis 1980. La santé, l’alimentation, l’eau ou l’économie sont affectées sous 467 formes différentes
Robert Vautard, directeur de recherches au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, a répondu à vos questions.
President Donald Trump’s recent comments blaming forest managers for catastrophic California wildfires have been met with outrage and ridicule from the wildland fire and forestry community. Not only were these remarks insensitive to the humanitarian crisis unfolding in California – they also reflected a muddled understanding of the interactions between wildfire and forest management.
Nature Climate Change is a monthly journal dedicated to publishing the most significant and cutting-edge research on the nature, underlying causes or impacts of global climate change and its implications for the economy, policy and the world at large. All editorial decisions are made by a team of full-time professional editors.
Nous n’avons pas fait le nécessaire pour réduire les émissions, parce que la nature même de ce type d’actions entre en conflit avec le capitalisme dérégulé, à savoir l’idéologie dont le règne couvre toute la période au cours de laquelle nous nous sommes démenés pour trouver le moyen de sortir de cette crise. Nous n’avançons pas, parce que les mesures qui constitueraient notre meilleure chance d’éviter la catastrophe – et dont la très grande majorité bénéficierait – représentent une menace extrême pour une élite minoritaire qui tient en laisse les médias dominants, et bride nos économies comme notre fonctionnement politique. Ce problème n’aurait probablement rien eu d’insurmontable, s’il était survenu à tout autre moment de notre histoire. Mais pour notre grand malheur à tous, c’est au moment précis où la communauté scientifique présentait la menace pesant sur le climat sous forme de diagnostic irréfutable, que cette élite put jouir sans entraves de pouvoirs politique, culturel, intellectuel, qui n’avaient plus été aussi étendus depuis les années 20. En fait la diminution drastique des émissions de gaz à effet de serre avait fait l’objet de discussions sérieuses entre gouvernements et scientifiques dès 1988 – l’année même où se leva l’aube de ce que nous allions connaître sous le nom de « mondialisation ». Lire la suite sur le Media.
Michel Petit - Mars 2010 - Mis à jour Novembre 2017
Ce document a pour unique objet de répondre aux arguments invoqués par les "climato-sceptiques" qui militent contre l’existence d’un changement climatique lié aux activités humaines.
Sommaire
La compréhension de la machine climatique et sa modélisation
Le rôle des activités humaines dans le changement climatique
Les conséquences des changements climatiques
L’existence du changement climatique récent
La différence entre climatologie et météorologie
Le GIEC
Rapport de l'Académie des Sciences sur le Climat
Spécialiste reconnu des avalanches, le Suisse Werner Munter planche nuit et jour depuis trois ans sur le réchauffement climatique. Et, pour lui, l’homme n’y est pour rien !
Il y a une semaine, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pointait une nouvelle fois d’un doigt accusateur l’homme et le CO2 qu’il produit comme principaux coupables du réchauffement climatique. Pour Werner Munter, spécialiste mondialement reconnu des avalanches, qui se penche compulsivement sur le phénomène depuis trois ans, « ces gens sont des imbéciles qui répètent en boucle des bêtises, le savent et sont payés pour ! » Le Bernois nous a longuement reçus dans son appartement d’Arolla (VS) pour étayer ces accusations entre une tranche de viande séchée et deux verres de Cornalin. Son diagnostic climatosceptique, loin d’être celui d’un hurluberlu, est partagé par d’éminents scientifiques dont deux Prix Nobel. Il nous l’explique.
Climat : William Nordhaus est-il bien sérieux ?
William Nordhaus est l'un des deux lauréats 2018 du prix de la Banque de Suède en économie - en association avec Paul Romer, théoricien de la croissance endogène. Le professeur à la prestigieuse université de Yale est récompensé principalement pour avoir conçu des modèles économiques qui intègrent le changement climatique, comme le modèle DICE pour Dynamic Integrated Climate-Economy (modèle dynamique intégré de l'économie et du climat), et le modèle RICE, version régionalisée du précédent. Voir l'analyse d'Antonin Pottier économiste et spécialiste du climat.
La perspective de l’effondrement de notre civilisation peut être écrasante, conduire au déni, alors que nous avons, au contraire, besoin de rester mobilisés pour accompagner la transformation inéluctable qui s’annonce. Tout en restant lucide, il est important de ne pas baisser les bras et c’est pourquoi j’ai essayé de montrer dans un premier post que nous avons de nombreuses raisons de croire en l’avenir et qu’un enjeu essentiel consiste à changer de référentiel : voir la crise majeure actuelle comme un processus de transformation, de métamorphose.
Malgré une prise de conscience croissante des risques qu’encoure l’humanité, force est de constater que les mesures vraiment nécessaires pour éviter la catastrophe sont sans cesse repoussées. Cela tient certes à l’ampleur du changement à mettre en oeuvre mais aussi sans doute à l’échec du « catastrophisme écologique », à une forme de « fatigue de l’apocalypse ». S’il est important d’être lucide sur l’état de notre planète et sur l’impact de nos activités, il est, selon moi, indispensable de garder espoir en rappelant que des solutions existent, en mettant en avant ce qui marche et en focalisant l’attention de tous sur ces solutions, plutôt que de rester « fasciné » par la catastrophe. C’est tout l’objet de ce post et du suivant (2/2).
INTERVIEW VIDÉO - Pour le fondateur du cabinet Carbone 4, le solaire et l'éolien ne pourront pas se substituer au nucléaire en France.
À la fin du mois, le gouvernement rendra publique la PPE, la programmation pluriannuelle de l'énergie. Un texte attendu, et déjà controversé, qui doit écrire la trajectoire par laquelle la France ramènera à 50 % (contre 72 % aujourd'hui) la part du nucléaire dans la production d'électricité. Jean-Marc Jancovici, consultant, expert du secteur, exprime ses doutes.
Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) publie un nouveau rapport lundi 8 octobre sur le réchauffement climatique. Les spécialistes appellent à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C plutôt qu’à 2°C. Le rapport met aussi en évidence un certain nombre d’impacts du changement climatique qui pourraient être évités en limitant la progression du réchauffement.
+ 1,5°C de réchauffement entre 2030 et 2052
Dans leur rapport, les scientifiques expliquent qu’"au rythme actuel, nous allons atteindre les 1,5°C de réchauffement entre 2030 et 2052", faute de réduction massive des émissions de gaz à effet de serre.
A tous ceux qui nient les effets de la croissance exponentielle, la démission de Nicolas Hulot est l'occasion d'un rebond.
Nous vivons dans un monde en profonde mutation. La dégradation des terres a atteint un seuil critique, la biodiversité disparaît à une vitesse jamais égalée, le changement climatique et ses conséquences s’accélèrent, les ressources naturelles diminuent. Face à ce constat, l’humanité doit prendre conscience de la gravité des défis qu’elle va devoir affronter au cours de ce siècle.
Nous explorons le risque que des rétroactions auto-renforcées puissent pousser le système terrestre vers un seuil planétaire qui, s'il est franchi, pourrait empêcher la stabilisation du climat à des températures intermédiaires et provoquer un réchauffement continu sur un scénario de "Fournaise Terrestre " alors même que les émissions humaines sont réduites. Le franchissement du seuil conduirait à une température moyenne mondiale beaucoup plus élevée que n'importe quel âge interglaciaire au cours des 1,2 million d'années passées et à des niveaux de la mer sensiblement plus élevés qu'à n'importe quel moment de l'Holocène. Nous examinons les preuves qu'un tel seuil pourrait exister et où il pourrait se trouver. Si le seuil est franchi, la trajectoire qui en résulterait causerait probablement de graves perturbations des écosystèmes, de la société et de l'économie. Une action humaine collective est nécessaire pour éloigner le système terrestre d'un seuil potentiel et le stabiliser dans un état habitable de type interglaciaire. Une telle action implique la gestion de l'ensemble du système terrestre - la biosphère, le climat et les sociétés - et pourrait inclure la décarbonisation de l'économie mondiale, l'amélioration des puits de carbone de la biosphère, des changements de comportement, des innovations technologiques, de nouveaux accords entre gouvernements et des valeurs sociales transformées.
Les climato sceptiques se sont rebaptisés "climato optimistes". Autours de Christian Gérondeau et de Vincent Courtillot faisant suite à Claude Allègre... Lien. And the climate deniers too.
The problem is that we headed by elites - of intellectuals formatted by their respective nation States - which are systematically mistaken as history proves. The populace has to obey and accept to pay tribute to these elites that lead the world - men and women - according to their visions of the world and coercively.
The world system today is dominated by economy deeloped from the supremacy of the model of society developed in Western Europe, including the United States which is its current hegemonic offshoot. A system that has developed since the mid-16th century and the end of the middle ages. But the world has not always been so and will not necessarily be so in the future. Other civilizations exist and have existed that organized their societies otherwise.
I am afraid that if Derrick Jenssen is right on the process of destruction of the world by humans - an era that geographers and geologists now call the anthropocene - will only last for a time; and that there may be no other possible outcome to the multiple anaphora of Derrick Jenssen of the end of his article, than a collapse of civilization. The populace cannot impose such changes to the world elites.
Chroniques de l’Anthropocène est un blog d’analyse sur le thèmes des transitions écologiques, économiques et financières dans le contexte de l’Anthropocène.
Rédigé par Alain Grandjean et parfois par des invités (Nicolas Bouleau, Gaël Giraud et bien d’autres), il s’adresse aux citoyens concernés par ces enjeux, aux responsables et décideurs publics et privés qui ont la main sur les manettes du changement et …à la société civile.
Nous sommes entrés dans une nouvelle ère dite Anthropocène, dans laquelle l’humanité devient le facteur déterminant des modifications de la biosphère. Les divers indicateurs de cette pression anthropique, comme l’émission de Gaz à Effet de Serre, croissent de manière exponentielle. Un poil de logique montre que cela ne pourra durer bien longtemps dans un monde fini. Et pourtant rien ne semble arrêter une course de vitesse mortifère, où le meilleur indicateur synthétique de la destruction de nos ressources, le PIB, est le mantra de nos politiques économiques…Nous sommes dans le délire, délire occidental issu de notre désir de toute-puissance : « devenir comme maîtres et possesseurs de la Nature ».
Dans ce contexte hallucinant, le premier objectif de ce blog est de lutter contre le fatalisme. Il y a des solutions pour sauvegarder nos conditions de vie : le fatalisme ou le cynisme sont aussi dangereux que le déni en ce qu’ils empêchent tout autant d’avancer.
Des solutions politiques, fondées sur la prise en compte de ce contexte, et la nécessité impérieuse de sortir de ce cadre de pensée, imaginées par des experts qualifiés, sont cependant régulièrement balayées par des arguments fondés sur des dogmes économiques dont il est aujourd’hui démontré qu’ils ne reposent que sur du sable. Comme l’affirme Gaël Giraud, de la pensée économique dominante, après la critique sans concession que lui adresse l’économiste australien Steve Keen[3], il ne reste que des ruines fumantes.
Le directeur du Programme des Nations unies pour le développement, Achim Steiner, dénonce l’inertie des systèmes politiques contre la pauvreté et le réchauffement.
Du 16 au 18 juillet, se tient à New York le forum de haut niveau rassemblant les gouvernements pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés en 2015 par les Nations unies. Directeur général du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner fait le point sur leur avancement.
Extrait de la conclusion: Le problème de fond est celui de l’adaptation de nos agricultures au réchauffement climatique, malheureusement inéluctable à court terme. Nous avons su créer en Europe de l’ouest une agriculture productive, la plus productive du monde, que certains qualifient d’ailleurs de « productiviste » ; il nous reste à la créer également « résiliente ». On doit faire en sorte de produire, même quand il fait chaud, même quand il fait sec, même quand les printemps sont très humides, etc. Si vraiment on va vers 45 jours annuels de canicule à la fin du siècle, plus d’eau l’hiver et moins l’été, avec davantage de parasites, les techniques agricoles devront évoluer fortement. Et là l’Europe n’a pas encore pris conscience de l’énorme effort à accomplir, en recherche, expérimentation, formation, accompagnement du changement, etc.
Même si l'humanité réduit les émissions de gaz à effet de serre comme prévu par l'Accord de Paris, la planète pourrait elle-même perturber les efforts des hommes et basculer dans un état durable d'étuve, selon une étude publiée lundi.
Avec un tel scénario, la température moyenne de la Terre pourrait se stabiliser à +4 °C ou +5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, bien au-delà de l'objectif de l'Accord de Paris sur le climat (+2 °C maximum), selon cette étude de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
J'ai fait partie d'une des toutes premières missions d'industriels français à se rendre en Chine en 1979 après la fin de la révolution culturelle (*). Voici une video de Martin Jacques, un journaliste et éditeur anglais.... Comprendre la Chine. Je partage tout ce qui est dit; c'est ce que j'ai vu moi même. C'est la même chose que dans l'empire immobile d'Alain Peyrefitte et la relation de l'ambassade de Lord Mac Cartney pour le roi George III en 1782-1794 (lien). Nous avons tendance à analyser la Chine avec nos concepts d'occidentaux développés au cours des 200 années récentes de suprématie de l'occident. Mais la Chine avait 2000 ans d'avance sur nous en termes de civilisation, de relation état société... La Chine s'est réveillée et sera bientôt la plus grande puissance mondiale. Voir mon fil rss sur la Chine.
(*) chef de projets pour l'élaboration de 13 propositions de modernisation de mines de fer, au sein d'un consortium de 7 sociétés françaises de construction et d'ingéniérie minière.
Entretien | Canicule en France, en Suède ou au Japon, avec des records de chaleur dans le monde entier et des incendies meurtriers. "Le réchauffement climatique est bien là", explique le climatologue Jean Jouzel, qui détaille son mécanisme et son évolution.
Le climatologue Hervé Le Treut appelle, dans une tribune au « Monde », à réfléchir à la gestion à long terme des territoires.
Nous savons par ailleurs que les gaz à effet de serre restent pour la plupart très longtemps dans l'atmosphère : un surplus de CO2 introduit à un instant donné dans l'atmosphère n'aura disparu que de moitié après cent ans, et nous ne disposons pour le moment d'aucune méthode prouvée pour accélérer le temps très long qui permet à l'atmosphère de se « nettoyer ». Nous cumulons donc des émissions de gaz à effet de serre qui, par ailleurs, ont été rapidement croissantes : 1 milliard de tonnes de carbone par an immédiatement après la seconde guerre mondiale, 10 milliards aujourd'hui. Le réchauffement futur et toutes ses conséquences les plus directes (fonte de la banquise arctique, relèvement du niveau de la mer, atteintes à la faune ou à la flore…) sont ainsi le résultat inéluctable de nos émissions passées. L'accord de Paris [du 12 décembre 2015] n'envisage aucun retour à un statu quo ante, qui serait impossible, mais « simplement » une atténuation du réchauffement, en le limitant à un niveau inférieur à 2 °C, alors que son niveau actuel est proche de 1 °C (calculé par rapport à la période préindustrielle)...
Alors que l'Europe grelotte sous une vague de froid tardive, le pôle Nord a connu un pic de chaleur avec des températures 30 degrés au-dessus des normales saisonnières, un phénomène anormal qui s'inscrit sur fond de réchauffement de l'Arctique. Le thermomètre a affiché jusqu'à -35°C dans certaines régions du centre de la Russie dimanche, -12°C en Pologne ou encore -10°C dans l'est de la France. Pendant ce temps, le pôle Nord, plongé dans l'obscurité permanente de la nuit polaire, enregistrait des températures positives grâce à des vagues d'air doux.
Il n'est question que de froid sibérien, ces jours-ci, en France, et le citadin de 2018 est surpris de se sentir dépendant de phénomènes climatiques qui échappent à sa puissance. Ce rappel à l'humilité, nos aïeux n'en auraient pourtant pas eu besoin. L'empire du climat sur nos vies se rappelait à eux de bien des manières.
La foi en une idéologie basée sur le désir de dominer les autres et le besoin de se sentir personnellement supérieur sans accomplissement légitime est peut-être le plus dangereux état mental qu’un individu ou une société peuvent adopter. Un tel état d’esprit vous renvoie au fanatisme, un élément constituant du sectarisme et une conséquence extrême du côté élitiste de la foi.
DÉCRYPTAGE - Les 195 pays réunis au Bourget dans le cadre de la 21e conférence sur le climat ont adopté samedi soir un accord universel juridiquement contraignant sur le climat. Un texte historique dont voici les principaux points.
Pourquoi parler encore de réchauffement à venir, alors qu’il est arrêté depuis 1999 ?
Même le lobby climatique GIEC l’a reconnu ; pourquoi ne pas attendre de voir comment va se poursuivre l’évolution du climat, car les graphiques actuels montrent qu’il n’y a pas de relation prouvée entre le CO2 et le réchauffement.
Pour la première fois il est avéré que les courbes CO2 et température se sont dissociées - température en rouge, CO2 en bleu. Écouter ces 3 scientifiques historiens du Climat.
C'est fait. Les délégations des 195 pays présentes à Paris ont adopté samedi, sous les applaudissements et les vivats, le premier accord mondial concernant le climat. Une avancée sans précédent dans la lutte contre le réchauffement de la planète, source de dérèglements et de menaces croissantes pour l'homme et la nature.
Laurent Fabius a proposé samedi à la conférence climat de Paris d'adopter un projet d'accord, qu'il a qualifié d'"ambitieux et équilibré", sur la lutte contre le réchauffement de la planète, à l'issue d'une dernière nuit de discussions.
Le ministre français des Affaires étrangères et président de la COP21, visiblement ému, s'adressait au "comité de Paris", une instance de concertation mise en place au début de la semaine pour surmonter les désaccords sur le contenu final du texte.
Delegates from across the globe will soon gather at the Paris Climate Change Conference, set to begin at the end of November. Sponsored by the United Nations Framework Convention on Climate Change, conference representatives will endeavor—not for the first time—to find ways to "stabilize greenhouse gas concentrations in the atmosphere at a level that will prevent dangerous human interference with the climate system." On this episode of History Talk, three environmental historians, Sam White, John Brooke, and Nicholas Breyfogle, discuss past patterns of climate change—both recent and others from the deep planetary past—and what these historical processes of climate adaptation and survival tell us about humanity's prospects today.
COP21 pour Conference of the Parties 21st century (Conférence des parties 21è siècle). Les conférences sur le changement climatique se suivent et se ressemblent. Vastes rassemblements comme celui de Copenhague en 2009 qui fut considéré comme un échec. Entre temps on a eu Kyoto en 2012 [lien]. Et je me rappelle celui de Rio en 1992, j'étais à Rio en ce moment là. COP21 est conçu comme devant actualiser Kyoto 2012.
This interactive visualization, based on data from WRI’s CAIT and the IPCC, shows how national CO₂ emissions have changed over the last 150 years, how much of the global carbon budget these emissions have used up, and what the future might hold. Click play to watch or use the controls below to explore.
he Moroccan city of Ouarzazate is used to big productions. On the edge of the Sahara desert and the centre of the north African country’s “Ouallywood” film industry it has played host to big-budget location shots in Lawrence of Arabia, The Mummy, The Living Daylights and even Game of Thrones.
Now the trading city, nicknamed the “door of the desert”, is the centre for another blockbuster – a complex of four linked solar mega-plants that, alongside hydro and wind, will help provide nearly half of Morocco’s electricity from renewables by 2020 with, it is hoped, some spare to export to Europe. The project is a key plank in Morocco’s ambitions to use its untapped deserts to become a global solar superpower.
Le décollage de la voiture électrique est conditionné par le stockage de l'électricité: batteries, autonomie et moyen de recharge à domicile ou en espace publique ainsi que par la gestion intelligente du réseau de production et de distribution de l'électricité. La voiture électrique la mieux connue en France, après Bolloré Bluecar1, est désormais la ZOE de chez Renault2. Elle est vendue aux particuliers sur le marché, à des conditions avantageuses pour en promouvoir l'utilisation. Aux États-Unis c'est Tesla et son génial co-fondateur Elon Musk3.
As California's massive drought worsens, new mandatory water restrictions have just gone into effect, requiring residents to cut back water use by a net total of 25 percent. A new study by the University of California, Davis finds that in 2015 alone, the drought will cost the state's farmers and agricultural industry $2.7 billion and more than 18,000 jobs. The study notes: "The socioeconomic impacts of an extended drought, in 2016 and beyond, could be much more severe." Meanwhile the death toll from India's heatwave has topped 2,300, making it the fifth deadliest heatwave on record. We speak to two leading climate scientists at Stanford University, Noah Diffenbaugh and Mark Jacobson.
The destruction and exploitation that human hands have inflicted on our planet are undeniable - and there's no question that our species' actions have thrown our own future survival into great peril. When it comes to human-caused climate disruption, we are facing down a crucial tipping point, with glaciers melting at once-unheard-of speeds, flooding and storms decimating communities, species extinctions accelerating, and water and food shortages intensifying each day. However, human hands can be used to heal as well as to harm - and movements all over the world are rising to fight for climate justice in the face of catastrophe.
As human-caused climate disruption progresses, recent scientific reports show the collapse of a massive Antarctic ice shelf is “imminent,” changes in the Arctic Ocean are so profound scientists say the region is entering a “new era” and sea level rise is happening far faster than previously believed....
La température moyenne à la surface de la planète a cessé de croître depuis 2000 alors qu'elle n'avait pas cessé de croître durant les 3 décennies de la fin du 20è siècle! Pourtant les émissions de gaz à effet de serre n'ont jamais été aussi élevées, à cause de la croissance de la population et du PIB/capita mondial, dû aux énergies fossiles. L'explication donnée par les scientifiques c'est que la chaleur est maintenant emmagasinée dans les océans et qu'elle se diffuse en profondeur par les grands courants océaniques. C'est cela qui aurait interrompu le réchauffement terrestre. Mais pour combien de temps? Cet article de Ka-Kit Tung explique tout cela; et la relation avec le retour à de l'énergie nucléaire nouvelle génération pour mitiger le changement climatique devient pertinent. En savoir plus sur Ka-Kit Tung et sur ce sujet.
La Californie affronte actuellement une sécheresse historique. Afin d'illustrer la gravité de la situation, le département des eaux a effectué des photo-montages comparant le niveau moyen des réservoirs d'eau en janvier les années précédentes à celui de janvier 2014. Images...
Most of us learned all about clouds in grade school -- from the different types of clouds there are in the sky to how they form. But for climate scientists, there is much more to learn about clouds -- especially when it comes to the role clouds play in climate change.
Clouds can trap heat in Earth's atmosphere, causing warmer temperatures on the planet's surface. But they also reflect solar radiation, resulting in lower temperatures. This dual role has made it tricky to build reliable models of our changing climate -- and even led some scientists, who are far outside the mainstream, to push back against the large body of evidence showing that climate change is a real problem.
Advantages of advanced nuclear power (Gen IV, the exemplar being the Integral Fast Reactor) — that is, it eliminates or at least minimises the major concerns held against Gen II (Gen III also solves some, but not waste/supply) and carries a bunch of advantages (like a huge amount of concentrated, zero-carbon energy). But that first Op Ed was always meant primarily to get people thinking more broadly about energy solutions — pointing out that mitigating climate change is the crucial end game: if you don’t get this right, everything else is ceases to matter.
Des ONG dénoncent les travaux du GIEC sur des technologies qui visent à contrecarrer le réchauffement du globe par la technologie.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) organise régulièrement des réunions de chercheurs autour de thèmes spécifiques. Ces colloques strictement scientifiques ne suscitent habituellement que très peu d'intérêt de la part des organisations non gouvernementales (ONG) ou des médias. Ce n'est pas le cas de celui qui devait se tenir, du 20 au 22 juin à Lima (Pérou) et dont le sujet, la géo-ingénierie, soulève des réactions passionnées.
Le changement climatique est une dure réalité pour les habitants du Sahel. Comprendre les causes? se référer au passé? envisager l'avenir? tout cela importe moins que le présent, la seule réalité qui compte pour ces habitants qui sont là depuis des siècles; le changement climatique est une catastrophe qui les empêche de vivre bien!
La conférence de Cancun sur le climat qui se tient depuis le 29 novembre s’achèvera demain, vendredi 10 décembre. Après plusieurs jours de préparation entre experts et techniciens c’est la phase politique qui commence entre les ministres de l’environnement. Les médias, après avoir largement contribué à l’euphorie puis à la désillusion qui s’en était suivie à Copenhague sont beaucoup moins présents cette fois-ci. Et si on en parle moins, c’est peut-être parce qu’on n’y croit plus… pourtant les enjeux ne manquent pas : le protocole de Kyoto est en danger, les émissions de gaz à effet de serre sont toujours aussi importants. Est-ce la fin de la lutte mondiale contre le réchauffement climatique ?
Dans le rapport rendu public jeudi 28 octobre, l'Académie des Sciences réfute les thèses de Claude Allègre sur le changement climatique, réaffirmant que l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère est la cause principale du réchauffement.
Economic expansion cannot be achieved forever if greenhouse gases are to be curbed, warns the leading economist and author of the UK's government's report on climate change
Encore un problème français; l'académie des sciences est une institution très légère (250 membres) comparée à la Royal Society (1500 membres et associés) et à la National academy of sciences (près de 3000 membres et associés) De plus, il y très peu de climatologues.
Voir cet article sur l'académie des sciences... Cliquer. Je crois que le huis clos s'est imposé pour ne pas ridiculiser cette institution face aux équivalents anglais et américains et au monde. Ils se donnent jusqu'à fin octobre pour communiquer officiellement!
Lundi dernier, l'Académie des sciences organisait un débat scientifique sur le climat. Deux jours plus tard, l'angoisse de Jean Jouzel, vice-président du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), reste palpable au bout du fil : "Je n'ai qu'une crainte, c'est que les conclusions de l'Académie des sciences renvoient, dos à dos, les scientifiques du GIEC et les climato-sceptiques.
Chers ami(e)s, collègues, correspondant(e)s, et autres amoureux fous des combustibles fossiles même si vous avez un temps cru ou espéré le contraire.
Vous l'aurez remarqué, vous aussi : c'est la rentrée ! Désormais, fini de coincer la bulle ou de se faire dorer la pilule, il est plus que temps de retourner au charbon. Tiens, charbon, vous avez dit charbon ? Il s'agit bien de ce truc noir et sale, là, qui ne sert plus à rien, sauf à ce que les Chinois mettent plein de CO2 dans l'atmosphère et nous fichent le climat en l'air alors qu'on leur demande si gentiment de faire autrement ? Pourquoi diantre perdre du temps à s'intéresser à cette énergie du passé en Europe, et qui le sera bientôt chez les autres ? Eh bien.... parce que son usage n'a jamais cessé de croître depuis que les hommes ont commencé à en utiliser, et qu'il y a hélas quelques raisons pas si faciles à combattre pour cela continue un certain temps.
France has passed a major new bill that will deeply transform the country's environmental laws, including its approach to climate change. But while the outcomes of the measure are promising, a variety of criticisms remain.