Changement climatique: des prévisions futuristes très alarmistes

Réchauffement climatique, perte de bio-diversité, disparitions d'espèces végétales et animales, menaces pour la survie de l'espèce humaine, voilà les idées véhiculées aujourd'hui à partir des travaux des scientifiques, rassemblés et synthétisés par les rapports du IPCC/GIEC, répercutés dans l'opinion publique par les médias et par diverses institutions et leurs avocats, les Al Gore, Nicolas Hulot, Yann Arthus Bertrand, sans oublier les Verts dont Yves Cochet, Corinne Lepage, Greenpeace et le WWF.

La cause principale présumée de ce changement climatique et de l'augmentation des températures de la planète, est l'élévation de la concentration de l'atmosphère en CO2 résultant de la combustion des combustibles fossiles - charbon, pétrole et gaz - pour la production d'énergie, devenue indispensable pour les activités humaines, le développement économique, et le bien-être de l'humanité. Le processus est explicité sur ce schéma. Voir les documents de l'école normale supérieure de Lyon sur le changement climatique.

La planète et tous les éléments qui la composent, atmosphère, lithosphère, cryosphère, hydrosphère et biosphère, est en perpétuel changement. Le climat aussi. Et cela depuis 4.5 milliards d'années. C'est une certitude que toutes les connaissances d'aujourd'hui confortent: le climat - comme tous les autres éléments de notre planète - change sans cesse. La terre tourne sur elle-même en 24h, tourne autour du soleil en une année et pas dans des conditions immuables: l'axe de rotation oscille, l'orbite elliptique trajectoire de la terre autour du soleil aussi, et il y a la précession des équinoxes. Ces trois paramètres ont été mis en évidence par le serbe Milankovic.

Les espèces vivantes évoluent elles aussi. Tous les progrès des connaissances scientifiques depuis un siècle et demi attestent de ce mouvement perpétuel, géologie, paléologie, anthropologie, biologie. L'observation du réchauffement climatique et de ses manifestations est scientifique et irréfutable, élévation de la teneur en CO2et autres gaz à effet de serre de l'atmosphère, élévation de la température moyenne du globe et de variations régionales, fusion des glaces des régions montagneuses et des régions polaires, élévation du niveau et de la température des mers et augmentation de l'acidité par dissolution du CO2. Et en même temps les biologistes observent des changements dans la biosphère, à savoir des changements de comportements des plantes et des animaux, des déplacements dou extensions d'habitats vers les latitudes et altitudes plus élevées, voire une diminution de leurs effectifs, et dans certains cas des disparitions ou extinctions.

Un paramètre important dans l'étude du climat est l'insolation, c'est à dire la quantité d'énergie solaire recue par unité de surface de la terre et par unité de temps. Elle se mesure en langleys ou watts/m2. Après des controverses sur ce sujet, les scientifiques spécialistes du sujet pensent que l'insolation est constante de l'ordre de 2 langleys.

Un aspect important du changement de climat est de connaître le bilan carbone de la planète. C'est le cycle du carbone, dont un schéma simplifié est ici.

Les quantités de carbone émis par les activités humaines dans l'atmosphère sont de:

Selon l'Académie Nationale des Sciences des États-Unis, pour 2000-2006, 10 Gt/an de carbone ont été émis (37% de plus par rapport à 1990) (rapport de la national academy of sciences 2008). Environ la moitié de ce carbone a été réabsorbée par la biosphère (photosynthèse accrue) et les océans (par dissolution).

Ainsi la quantité de carbone dans l'atmosphère s'est accrue de 3.2 à 3.3 Gt/an dans la période 1990-1999.

Si le changement climatique, c'est à dire le réchauffement, est quasi unanimement reconnu, les effets prévisibles et leur impact sur les sociétés humaines, le sont moins. Les divergences exprimées par certains scientifiques sur le "consensus" IPCC/GIEC sont importantes quand on passe aux prévisions pour les 100 années à venir, prévisions dans lesquelles les programmes de très gros ordinateurs entrent en jeu pour établir des scénarios d'évolution possible. De telles prévisions alarmistes, qui reposent sur une augmentation très importante de la température moyenne de la planète et de la concentration en CO2, avec scénarios de l'impact de ces variations en différents endroits de la planète selon leur situation géographique, topographique et proximité de la mer, sont considérées comme futuristes. Les critiques se fondent sur le fait que des prévisions sur longue période par le passé se sont toujours trompées. Cela dit, tous les experts du climat reconnaissent la nécessité pour l'humanité de quitter le modèle à fortes émissions de CO2 - combustibles fossiles: charbon, pétrole gaz - de développer les énergies renouvelables et le nucléaire, de réduire l'intensité énergétique du PIB produit, et l'intensité CO2 de l'énergie produite. Voir scénarios sur ce point.

Alors comme le disait Blaise Pascal pour la croyance en Dieu, le mieux est de faire comme si... car nous n'avons rien à perdre d'y croire mais tout à gagner. Agir c'est s'adapter, puis modifier des comportements qui de toute façon sont excessifs, comme la consommation d'énergie fossile forcément en quantité limitée. Voir un document sur la consommation d'énergie fossile.

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Mis à jour le 30/4/2022 pratclif.com