L'eau, une ressource naturelle renouvelable mais pas illimitée
L'eau est inégalement répartie sur la planète. Il en est ainsi par exemple des grands fleuves qui de leur source à leur point final - océans, mers et grands lacs ou mers intérieures - traversent plusieurs pays; chacun veut utiliser la ressource pour son propre développement, nourrir sa population par une agriculture irriguée, lui procurer le bien-être avec une eau de qualité, produire de l'énergie mécanique ou électrique. Comme exemple d'usage excessif de l'eau, on a vu la mer d'Aral asséchée à cause des prélèvements d'eau de l'Amou Daria et du Syr Daria en Uzbékistan pour la culture du coton. Le traité de partage des eaux du Nil est un autre exemple. Les projets pharaoniques de prélèvement des eaux de l'Indus au Pakistan et du Gange en Inde pour irriguer des régions désertiques, ou ceux du Yarlung Tsangpo (Bramapoutre) au Tibet pour irriguer des zones désertiques de la Chine en sont d'autres. Les populations le plus en aval de ces grands fleuves ont toutes les raisons d'être inquiètes - Egypte, Bangladesh, province du Sind au Pakistan. À plus petite échelle, les eaux de notre résurgence de la Siagnole ne sont pas illimitées non plus; ce sont 10 millions de m3 par an qui limitent la population possible et sa consommation d'eau. "La surconsommation individuelle est un exemple d’usage inapproprié de la ressource" (cité par l'UNDP). Ce dossier fait le point sur la propspective de l'eau à l'horizon 2025 (lien).
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