Europe et Euro: Accord historique
le 27 octobre 2011

Grèce - dette décotée de 50%, Recapitalisation des banques - 100 milliards d'€, Fonds européen de stabilisation financière FESF- 1000 milliards d'€ pour garantir les dettes souveraines contractées par des pays fragiles...

Extrait de l'Expansion: L'Europe s'est enfin accordée pour apporter une réponse à la crise que traverse sa monnaie. Parmi les principales décisions qui ont été prises par les dirigeants européens, la décote de 50% des titres de dette grecque détenus par les créanciers privés. Ce qui représente au total l'effacement de 100 milliards d'euros de dette grecque, actuellement à 350 milliards.

Pour permettre aux banques de supporter ces pertes, un plan de recapitalisation de 106 milliards d'euros va être mis sur pied, ce qui permettra aux banques européennes d'atteindre un ratio de fonds propres de 9%.

Finalement, le poin le plus discuté ces dernères semaines: le renforcement à 1.000 milliards d'euros du Fonds européen de stabilité financière (FESF). Deux mécanismes seront mis sur place pour atteindre ce montant. Le premier sera un système de garanties apportées par le fonds sur les obligations de pays fragiles (Grèce, Italie, Espagne...) achetées par des investisseurs, ce qui permettra de restaurer la confiance.

L'émission de France Culture ce matin (lien) en direct de Bruxelles avec Michel Barnier commissaire européen, chargé des questions marché intérieur et services.

«Chaque avancée de l’Europe s’est faite à l’occasion d’une crise. Plus celle-ci était profonde, plus les progrès de la construction européenne ont été importants. Alors, aujourd’hui, il y a toutes les raisons d’espérer… », disait il y a quelques jours Joshka Fischer, ancien ministre Vert des affaires étrangères allemand (lien).

Et visitez le site "Collectif pour un audit citoyen de la dette publique". Extraits:
Écoles, hôpitaux, hébergement d’urgence, retraites, chômage, culture, environnement… nous vivons tous au quotidien l’austérité budgétaire et le pire est à venir. « Nous vivons au-dessus de nos moyens », telle est la rengaine que l’on nous ressasse dans les grands médias. « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers ».
Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.
Voir les premiers signataires.


Mis en ligne le 27/10/2011