2007: quels étaient les enjeux politiques et économiques?
retrospective.

Le déficit endémique de l'État dont résulte la croissance de la dette brident l'économie marchande qui produit les biens et services que tout le monde consomme. Le processus est expliqué dans le document suivant. Le modèle simplifié qui le montre est le graphique des flux de la production et de la consommation par tous les agents économiques.

L'État au sens le plus large, c'est à dire:

  • les administrations centrales, c’est à dire l’Etat (budget général, comptes spéciaux du Trésor, budgets annexes) et les " organismes divers d’administration centrale " (ODAC). Plusieurs centaines d’établissements de statut public ou privé, dont notamment la CADES, l’EPFR (structure de défaisance du Crédit Lyonnais), l’ANPE, le CNRS, le CNASEA, le CEA, les Grandes Ecoles, les musées nationaux, sont regroupés sous cette dénomination. Le critère de classement d’un organisme dans la sphère des administrations publiques n’est pas son statut juridique, mais la structure de son compte d’exploitation (part des charges courantes financée par des recettes marchandes).
  • les administrations publiques locales, qui regroupent les organismes ayant une compétence géographique limitée : collectivités locales, établissements publics locaux, les organismes consulaires, les caisses des écoles, et tous les organismes publics ou parapublics financés majoritairement par les collectivités locales.
  • les administrations de Sécurité sociale, c’est à dire l’ensemble des régimes obligatoires de Sécurité sociale (Régime général, régimes d’assurance chômage, régimes complémentaires de retraite et régimes de prévoyance, régimes indépendants et agricoles, régimes spéciaux de salariés), ainsi que les organismes financés par ces régimes (oeuvres, hôpitaux publics et privés participant au service public hospitalier et financés par dotation globale).

dépense beaucoup plus qu'il ne reçoit sous forme de prélèvements obligatoires (752.2 milliards d'€ en 2005), dont l'essentiel sont les impôts nationaux et locaux des ménages et des entreprises, la TVA, et toutes les taxes et prélèvements effectués sur toutes les transactions de la vie des français, ménages et entreprises. L'écart entre les recettes et les dépenses et donnée sur le graphique suivant (INSEE). Les dépenses sont donc supérieures aux recettes de 49.3 milliards d'€ en 2005. Et sur celui-ci qui montre le besoin de financement de 50 milliards d'€ en 2005 (pourquoi 0.7 milliards d'écart?).

L'État ne peut plus financer ce besoin en créant de la monnaie. Ses marges de manoeuvre pour augmenter encore les impôts sont réduite. Voir explication sur ce point. La dette va donc s'accroître de 50 milliards d'€; évidemment une partie de la dette va être remboursée, mais come le montre l'évolution historique, la dette ne fait qu'augmenter d'année en année.

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Mis en ligne le 23/08/2011