Pour la liberté

Je suis un libéral: je crois que l'excès d'État et de dépenses publiques étouffe notre société et ses capacités productives; dans la situation de mondialisation qu'est la nouvelle donne actuelle, l'interventionnisme d'État conduit, plus vite qu'avant, à la servitude et à l'appauvrissement de tous, même si cet appauvrissement se fait pour le moment de façon inégale: 6 millions de fonctionnaires privilégiés échappant à la crise, 3 millions de sans emploi à temps plein, plus tous les autres, les pauvres et les peu qualifiés...

Les idées mènent la société et le monde. La société est infiniment complexe. Elle est faite d'abord d'individus libres - hommes et femmes de toutes conditions et de tous âges et de tous temps - qui ont chacun un flux permanent de pensées et qui agissent en vue de parvenir à des fins, le bonheur principalement, en utilisant leur intelligence et tous les moyens de leur temps, à leur disposition. En agissant, ils rencontrent d'autres individus qui ont les mêmes inclinations. Ils se comportent alors de manière à ce que leurs relations soient un succès.

Les individus se rassemblent en familles à partir du noyau familial formé par le couple homme-femme et la venue d'enfants résultat de l'acte de procréation et de l'échange sexuel. C'est une loi de l'espèce humaine comme d'autres espèces animales.

Les individus se rassemblent dans des corps sociaux organisés; pour s'organiser afin d'atteindre des objectifs communs, qui accroissent leur satisfaction individuelle et collective; ceci constitue pour le corps social organisé et les individus qui le composent, le succès.

Les corps sociaux qui veulent imposer une organisation forcée qui nuit à la liberté des individus, sont honnis. Il en est ainsi de l'État quand il dépasse les limites de respect des libertés individuelles, de syndicats, de partis politiques, d'associations dont la religion est la révolution. Toutes les révolutions issues de corps sociaux organisés autoritaires ont échoué.

Le flux de pensées qui constitue la conscience est permanent de la naissance à la mort; mais il est flou; il doit s'externaliser socialement, par la parole et le langage, et par l'écrit, qui sont les acquisitions génétiques et culturelles de notre espèce. Depuis que le passage de l'oral à l'écrit, puis à l'imprimerie, et aujourd'hui au numérique grâce à l'évolution technique de notre époque, les hommes les plus éclairés ont pensé leur temps, puis ont décrit et expliqué le fonctionnement de la société humaine telle que vécue de leur temps. Socrate, Platon, St Augustin, .... Kant, Montaigne, Montesquieu, Voltaire, Rousseau, Alexis de Tocqueville, David Hume, Jeremy Bentham, Adam Smith, Riccardo, Stuart Mill, Ludwig von Mises, Friedich Hayek, Murray N Rothbard.... je n'en finirai pas d'énnumérer! Avec d'autres aujourd'hui, je pense comme eux la société de mon temps, mais je réalise qu'aucune idée nouvelle n'émerge de ma pensée, tout a été dit par un ou plusieurs auteurs du passé qui ont externalisé leur pensée par écrit. Il faut s'inspirer de ces auteurs pour se conforter dans ses convictions agir pour convaincre ses concitoyens et lutter contre les idées fausses, même de bonne foi, qui asservissent.

Je m'inspire notamment de:


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Mis en ligne le 22/12/2012