Service Militaire: novembre 1960 - novembre 1962

L’école des mines de Saint-Etienne, comme les autres grandes écoles d'ingénieurs, était sous le régime de l’instruction militaire obligatoire à l’école (IMO). Nous faisions des séances d'instruction régulières et deux périodes militaires par an, une courte en milieu d'année; une plus longue pendant les vacances d'été. En première année (1957-1958), au camp de Sathonay au nord-est de Lyon. En deuxième année (1958-1959), la période se déroula à Grenoble chez les chasseurs alpins. En troisième année (1959-1960), il nous était demandé de choisir une arme: je choisis l'armée de l'air et demandais à être pilote ou observateur. En troisième année, la période se déroula à la base aérienne de Longvic près de Dijon. Les examens médicaux pour être pilote ou observateur étaient très stricts en ce qui concerne la vision. Je fus écarté pour cause de faible myopie que je découvris à ce moment là... Le test consistait à distinguer la place d'une coupure dans un cercle de plus en plus petit, et distinguer des couleurs. Je fus affecté au contrôle local d'aérodrome.

Début novembre 1960, je fus incorporé dans l’armée de l’air avec le grade de sous-lieutenant; notre solde était de 700 Fr/mois fin 12/1960. Le service militaire était alors de 36 mois. C’était la fin de la guerre d’Algérie. Je fis d’abord 3 mois de classes à la base aérienne de Caen Carpiquet (gymnastique et sport, parcours du combattant tous les jours et manoeuvres par -15°C à Falaise, le vin gelait dans les bouteilles).

A l’issue de ma période de formation de base à Caen Carpiquet, selon mon classement, je me retrouvais pour 3 mois, à la base aérienne N°121 d’Essey les Nancy comme officier d’encadrement de CI (compagnie d’instruction de jeunes recrues du contingent); et les 3 mois suivants (juin juillet août 1961), j'étais à l’école nationale de l’aviation civile (ENAC) à Orly. C’est là que j’ai suivi les cours de l'ENAC et mon apprentissage au contrôle aérien pour être officier CLA (contrôleur local d’aérodrome).

A l’issue de ce stage et selon mon classement, je fus affecté à la base aérienne N°126 de Solenzara, alors base de l’OTAN, sur la côte Est de la Corse. Voir extraits de mon livret militaire. Je fus démobilisé le 1/10/1962 à la suite de la naissance de notre deuxième enfant Bruno.

Je fus nommé au grade de lieutenant de réserve par décret du 15/11/1962.


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Mis à jour le 07/05/2012