Dans les pays développés où la fécondité est à un niveau modéré, on lit de plus en plus souvent que le seuil de renouvellement ou de remplacement n’est plus atteint. Par exemple, dans le dernier annuaire des communautés européennes (Eurostat 1990), un paragraphe porte le titre « des générations non remplacées » et commence ainsi : « En 1988, l’Eurostat estime l’indicateur conjoncturel de la communauté à 1,60 enfant par femme contre 1,55 en 1987. Malgré une légère reprise des naissances, la fécondité demeure très en deçà du seuil de remplacement des générations, situation qui se prolonge depuis le milieu des années 1970
Par Christain Marchal Président du groupe polytechnicien - X démographie, économie, population.
La population Mondiale augmente moins vite et vieillit fortement du fait d'une chute régulière et quasi générale de la fécondité et d'une remarquable augmentation de l'espérance de vie. Dans beaucoup de pays, y compris en développement, le nombre de naissances baisse, si bien que les pyramides des âges se rétractent à la base. La théorie en vigueur, dite "transition démographique", fait croire a un équilibre final spontané, qu'elle ne garantit nullement...
Gilles Pison est anthropologue et démographe, chercheur associé à l'INED.
Le nombre journalier de morts, toutes causes de décès confondues, est connu en France avec un délai de 10 jours – le temps que les bulletins de décès remontent des mairies à l’Insee. L'interprétation des statistiques qu'il donne dans cette étude, permet d'en comprendre l'impact sur les causes des décès du point de vue démographique. Lire la suite sur The Conversation
t's difficult to establish an optimum population for the world, or even the United States. But expert opinion began to warn about overpopulation circa 1950, when Earth held 2.55 billion humans. Authorities generally if not unanimously agree that we've gone on overpopulating ever since. Should it be our long-term goal to shrink back to the population of the 1950s? Surely 2.5 billion people would be enough to support broad economic, cultural, and artistic diversity. Given current and likely future technologies, a human community that size might sustain itself and the biosphere indefinitely.
We may choose some other target. Some argue for simply slowing the rate of population growth, aiming for a less rapid increase or for eventual stabilization at near-current levels. Either goal spares us the economic and political impacts of real shrinkage. Yet if we opt for slower growth, someday we will have ten billion humans, then fifteen, and so on. We'll just reach those benchmarks later. Advancing technology may expand the planet's carrying capacity, but still no truly realistic solution can accept endless population growth. As Lindsey Grant cautions, "The principle of prudence suggests that we not press our present systems to the limit, if only in order to have space to maneuver should unexpected changes reduce the productive capacity of our support systems."
La croissance démographique mondiale pourrait-elle s’arrêter d’ici 2050 voire même laisser place à une diminution avant cette date ? S’appuyant sur les projections des Nations unies, Henri Leridon examine les crises de mortalité et chutes de fécondité que nécessiterait un tel retournement.
Depuis plusieurs décennies, la natalité recule dans de nombreux pays. Cette journaliste spécialisée dans les questions de genre et de reproduction analyse ce phénomène pour le New York Times et souligne que, si la baisse de la natalité traduit d’abord un progrès, elle témoigne aussi d’une faillite du capitalisme moderne, avec ses inégalités croissantes, son individualisme et son incapacité à régler la crise climatique.
Au 1er janvier 2020, la France compte 67 millions d’habitants. Au cours de l’année 2019, la population a augmenté de 0,3 %. Comme les années précédentes, cette progression est principalement due au solde naturel (+ 141 000 personnes), différence entre les nombres de naissances et de décès, bien que ce solde soit historiquement bas.
Perspectives de la population mondiale. ... Selon ce nouveau rapport, la population mondiale devrait atteindre 9,7 milliards d'individus en 2050 et 11 milliards en 2100. publié le 24 juin 2019
La démographie, un paramètre-socle de la production et de la demande. Sa trajectoire imprime sa marque sur longue période. Les changements de régime en la matière ont un impact économique lourd, souvent déstabilisant, et l’Europe est dans un de ces moments de son histoire.
Un excellent papier sur l'évolution de l'espérance de vie depuis 1740, par Gilles Pison, anthropologue et démographe à l'INED. Principale cause, la baisse de la mortalité infantile mais dont le potentel est maintenant épuisé... Aujourd'hui ce sont les maladies des adultes qui baissent et expliquent la continuation des progrès... maladies cardio vasculaires, puis cancers, puis maladies neuro dégénératives... Lecture passionnante.
Population growth is the change in population over time for a particular place. We tend to look at human countries within countries, whose governments then attempt to manage that change. However, in today’s globalised world we must also consider Global patterns in population change. Over the years population has changed dramatically. In 1540 the population stood at 300 million. In 1750 the population was estimated at 791 million. In 1900 it had again grown to 1.7 billion. By 1950 it had reached 2.5 billion. More than a 50 % increase in the last 50 years. Between 1950 and 2000 the population grew to 6.2 billion. It is predicted in the next 50 years it will double again to almost 12 .5 billion. Problems which arise due to the rapid increase of population are that of over- crowding, resulting in shortages of food and water, not enough health care and fewer means of Education. It also decreases our natural habitat because we destroy woodlands, rain forests, forests and areas of natural beauty; as we need the space to build houses, schools and Health Centres. This is the concept of OVER POPULATION.
La Terre pourra-t-elle nourrir tous ses habitants en 2050 ? » Telle est la question à laquelle tente de répondre Guislain de Marsily, géologue, membre de l'Académie des sciences, dans un article publié sur Le Figaro du 16/12 et qu'il conclue ainsi : « Si l'on se résume, il est prioritaire de réduire la croissance démographique, la consommation et le gaspillage.»
La classe politique française s’est gargarisée de ce qu’elle a appelé la “grande réussite” de COP21. Succès diplomatique si l’on veut et pour faire plaisir au très prétentieux monsieur Fabius, mais échec complet sur trois plans : celui des résultats obtenus, celui de la méthode et celui du contenu. Le résultat final est en effet assez pitoyable après les annonces préalables et solennelles du président Hollande sur le besoin extrêmement urgent d’un accord général engageant tous les pays du monde sur des critères précis et contraignants. L’urgence est reportée à Pâques ou à la Trinité (2020 à 2050).
La thèse développée par André Lebeau, ancien président du Centre national d'études spatiales (CNES) et ex-directeur général de Météo France, dans son dernier ouvrage (« L'enfermement planétaire », Gallimard) est d'une brutalité inouïe : trop nombreuse, gaspillant les ressources terrestres et polluant tous azimuts, l'humanité fonce irrémédiablement vers la catastrophe finale. Quand ? Dans un siècle ou deux, c'est-à-dire demain ! André Lebeau n'espère rien de la technologie, il fustige le néolibéralisme fondé sur la croissance, il dénonce la mondialisation. Il accuse le développement durable d'hypocrisie, car il ne sert qu'à amplifier les inégalités planétaires. Décidément, l'homme tape fort et souvent juste.
L'anamorphose consiste à modifier les surfaces des pays pour refleter leur densités de population. Exemples Russie, Canada... Chine et Inde. Voir l'explication ici.
Par delà la couverture médiatique du passage de la borne 7 milliards d'habitants de la planète en cette année 2011, les données de la division population des Nations Unies sont à consulter ici.
La population est composée d'hommes et de femmes de tous âges.
Pour voir en un coup d'oeil leur répartition, les démographes utilisent la pyramide des âges. Mais, vous allez voir, elle ne ressemble pas toujours à une pyramide... Et comment s'y prend t-on pour la construire ?
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Contrairement à une idée répandue, le vieillissement démographique n’est plus l’apanage des seuls pays développés : il touche, avec une vigueur inconnue dans le passé, de plus en plus de pays en développement, notamment les émergents, qui n’y sont guère préparés. Le monde vieillit plus vite.
Produit de la conjonction de l’allongement général de la durée de vie – de deux à trois mois par an – et de la chute de la fécondité dans de très nombreux pays – hormis, principalement, l’Afrique subsaharienne – le vieillissement peut être mesuré par plusieurs indicateurs, dont l’évolution est, avec une bonne fiabilité, prévisible sur plusieurs décennies.
Contraction au nord, expansion au sud : les conclusions de la dernière livraison des prévisions démographiques bisannuelles de la Division de la Population des Nations Unies (UNPD) dessinent une image saisissante de la tectonique des plaques démographiques. Et elles annoncent les transformations rapides auxquelles la géographie humaine, économique et sociologique de la planète est promise.
En cette fin d’année 2010, les experts en démographie viennent de peaufiner leurs estimations qui résonnent tel un ultimatum: notre planète Terre, aujourd’hui peuplée de 6,8 milliards d’habitants, atteindra vraisemblablement les 9,4 milliards d’âmes à l’horizon 2050.
François Héran, ancien directeur de l'Ined (1999-2009), président de l'Association européenne des études de population. Le vieillissement des populations européennes devrait se poursuivre au moins jusqu'à l'horizon 2050. Principalement dû à l'allongement de l'espérance de vie, il est autant un privilège qu'un problème.
L'INSEE publie ses projections de population à l’horizon 2060. Si les tendances démographiques récentes se maintiennent, la France métropolitaine comptera 73,6 millions d’habitants au 1er janvier 2060, soit 11,8 millions de plus qu’en 2007 ou 0.33% de croissance annuelle moyenne. Le nombre de personnes de plus de 60 ans augmentera, à lui seul, de plus de 10 millions. En 2060, une personne sur trois aura ainsi plus de 60 ans.
La population à un moment donné, résulte de la quantité des subsistances alimentaires disponibles - céréales, viande, légumes et poisson. Celles-ci dépendent de la disponibilité de terres en quantités (surfaces), en qualités, en destinations (utilisations), en rendements; et de leur répartition sur la surface de la planète. L'évolution de la population dépend donc de l'évolution de ces éléments. Cette évolution dépend de celle du climat, de l'environnement, des habitudes culturelles et des techniques humaines.