Omni science ou omni curiosité?

Comme la plupart des commentateurs, je ne suis pas "omniscient" mais "omni-curieux"; le travail que j'accomplis tous les jours pour satisfaire cette curiosité m'amène toujours à questionner ceux qui sont experts des sujets que je veux partager avec mes lecteurs.

Un exemple, l'article d'Élie Cohen, éminent économiste, membre du CAE auprès du 1er ministre, directeur de recherche au CNRS, professeur d'économie dans différentes écoles supérieures.... Voir cet article.

Elie Cohen

Comment concilier austérité et croissance, également nécessaires, dans la solution de la crise que nous traversons en Europe (au passage c'est ce que dit François Hollande)? Que les États excédentaires dépensent plus - en dépenses publiques, ce qui est du keynesianisme - pour que les États déficitaires produisent plus, suggère Elie Cohen. Tout ce qui se produit se consomme et inversement. Les États déficitaires ne peuvent pas dépenser plus car ils sont sous la contrainte du déficit et de la dette devenus insoutenables car ayant dépassé un seuil où les marchés qui financent la dette sont devenus méfiants et plus exigeants. Les États excédentaires pourraient dépenser plus en lançant des investissements publics favorables à la croissance de demain, et/ou, en augmentant les salaires de leurs fonctionnaires et ainsi par effet d'entrainement, les salaires du secteur privé. Mais il faudra que la consommation supplémentaire de biens et de services qu'appelleraient ces dépenses supplémentaires, soit demandée aux pays déficitaires de l'Europe, en raison de la qualité et de la compétitivité de leurs produits et services. En fait ces dépenses se répartiront entre les différents pays du monde, États-Unis, Chine et autres pays émergents... et on ne sait pas selon quels pourcentages. Le résultat positif ou non dans la solution de la crise est donc incertain; cela implique donc le temps long et l'ajustement de la politique économique par l'évaluation permanente.

C'est l'énorme réservoir de connaissances disponibles en plusieurs langues sur le "world wide web", l'accès possible à tout moment à ces connaissances par quelques clics de souris, et la possibilité de mémoriser et de structurer tout cela à sa manière, grâce à l'ordinateur, au "cloud computing" et au Web2.0 qui permet cela (lien). Cela donne effectivement l'impression d'omniscience à ceux qui pratiquent ces techniques de l'ITC (technologies de l'information et de la communication) mais l'omniscience est dans l'innovation qu'est l'ITC.... merci google! n'est ce pas là un sujet de philosophie?

Voici deux exemples:
les limites d'être auto-employeur aux États-Unis. Un phénomène qui gagne en ampleur partout, comme en France, pour faire face à la crise systémique de nos sociétés développées... L'embellie de l'emploi aux États-Unis serait lié à cela! mais il y des limites, car être auto-employeur permet difficilement de couvrir de manière durable ses frais généraux et les risques santé ou perte d'emploi.
et cet article sur l'internet source de partage illimité de connaissances "gratuitement" (lien).

Et j'ai utilisé ce site gratuit DROPBOX pour mettre ce billet sur internet et le partager avec des millions de lecteurs possibles!


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Mis en ligne le 10/03/2012