Présidentielle 2012; ça piétine

La campagne électorale m'agace!

Les thèmes de campagne couverts par les candidats me semblent loin des préoccupations des français. Ce qui m'intéresse c'est de savoir comment on va sortir de la crise de la dette; comment on va réduire les déficits des finances publiques; comment on va réduire le chômage en ayant de la croissance pour compenser l'autérité; comment on va augmenter la production des entreprises pour retrouver l'équilibre de la balance commerciale et des comptes courants (lien).

Voir les idées d'Elie Cohen (lien). Comment concilier l'austérité nécessaire là où les finances publiques ont dérapé, avec la croissance pour ne pas tomber dans la récession. Puisque l'appartenance à la zone € ne permet pas de dévaluer pour augmenter la compétitivité vis à vis de l'extérieur, les équilibres devraient se faire au niveau de la zone €: que les pays excédentaires du Nord dépensent plus pour que les pays déficitaires du sud puissent exporter davantage, donc produire plus et avoir de la croissance économique pour compenser l'austérité. Encore faut-il que les pays excédentaires aient envie d'acheter les produits "made in France" par exemple; ce qui suppose des produits de "qualité" donc compétitifs "hors-coûts".

L'actualité du jour est marquée par le ralliement de Jean-Jacques Aillagon ex-ministre de la Culture sous Jacques Chirac, à François Hollande (lien) et par le "vous ne me verrez plus si je ne suis pas élu" de Sarkozy (lien).

Vu la nullité de la campagne de Sarkozy, les autres candidats remontent ou se maintiennent: Lepen, Bayrou et Mélanchon. Le rejet de Sarkozy est une réalité! Lors de l'émission "des paroles et des actes" du 6 mars 2012, il n'a cessé de nous parler du passé et du sien (lien) alors que c'est l'avenir qui nous préoccupe. Extrait: "L'enjeu, ce n'est pas seulement lui, c'est l'avenir de la France pendant les cinq prochaines années, ce sont nos cinq prochaines années, la qualité de notre vie quotidienne, notre pouvoir d'achat, notre emploi, notre espérance, la compétitivité de nos entreprises, notre capacité à nous désendetter, à redonner une place qui compte dans le monde à notre pays."

À ce propos, même François Cavallier maire de Callian, conseiller général et candidat (suppléant) aux élections législatives de juin 2012 (lien) est dans l'air du temps (éditorial du Bulletin Municipal de Callian Février 2012).


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Mis en ligne le 08/03/2012