Comprendre l'économie (suite) Quels sont les paramètres sur lesquels l'état peut agir pour conduire l'économie?

Quels sont les paramètres sur lesquels l'état peut agir pour conduire l'économie? Cette partie du dossier traite de la macro-économie. La macro-économie est une sous-discipline de l'économie qui cherche à répondre aux questions suivantes:

  1. notre niveau de vie et notre richesse patrimoniale sont-ils plus élevés que ceux de nos parents et grand-parents au même âge?
  2. nos enfants auront-ils un niveau de vie et une richesse patrimoniale plus élevés ou moins élevés que nous et leurs grand-parents au même âge et de combien?
  3. changer de travail sera-t-il facile ou difficile dans 5 ans?
  4. combien d'entre nous aurons du travail dans 5 ans?
  5. est ce que les entreprises pour lesquelles nous travaillons disparaîtront si la demande pour les produits qu'elles fabriquent diminue?
  6. est ce que l'inflation nous appauvrit en dévaluant nos économies, ou nous enrichit-elle en diminuant nos dettes?
  7. comment nous comparons nous par rapport aux autres pays analogues au notre?

Les réponses à ces sept questions dépendent de l'évolution de l'économie dans son ensemble, de l'économie en général; macro voulant dire "grand", la macro-économie traite donc de l'économie en grand.

Le principal objectif de la macro-économie est d'expliquer pourquoi l'activité économique fluctue à la baisse comme à la hausse, avec des effets positifs ou négatifs sur le bien-être et la qualité de vie, c'est à dire le niveau de vie, les revenus, la consommation, l'emploi, les retraites, l'éducation, la sécurité, la santé, les services publics ... Pourquoi la valeur totale de la production, le revenu des ménages et des propriétaires d'actions, le nombre de personnes employées, et le chômage, varient-ils de façon importante d'une période de temps à l'autre?

La macro-économie cherche à comprendre et à expliquer, afin de trouver sur quels paramètres agir et mettre en oeuvre des plans d'action.

La macro-économie cherche aussi à comprendre pourquoi le niveau des prix fluctue c'est à dire le pourquoi de l'inflation qui affecte les revenus réels et le poids de l'endettement ainsi que les décisions des ménages, des entreprises et de l'État pour leurs consommations et leurs investissements. Enfin la macro-économie s'intéresse au taux d'intérêt, à la valeur des actions et obligations en bourse et aux taux de change, car ces paramètres exercent une influence importante sur la production, les revenus, l'emploi et le niveau des prix. Forts de la compréhension de ce qui affecte la dynamique de la macro-économie, les décideurs et les politiques peuvent tenter d'agir pour l'orienter dans telle ou telle direction.

La macro-économie est importante pour chacun de nous et pour tous les agents économiques - ménages, entreprises privées, publiques et para-publiques, l'État les ministères et les administrations publiques -, pour trois raisons principales:

  1. la première c'est qu'elle affecte le degré de prospérité de tous les acteurs de la société, notamment par référence à nos parents, ou à nos grand-parents ou plus loin encore en remontant les générations. Sur la base des statistiques disponibles pour l'ensemble des pays de l'OCDE, en l'an 2000, nous sommes à peu près 50% plus riches que nos prédecesseurs en 1950, et 5 à 6 fois plus riches que ceux de 1890. L'objectif de tous les gouvernements est de préserver le niveau de vie d'aujourd'hui, pour les générations futures, voire de l'augmenter si possible, compte tenu du défi que pose le vieillissement des populations, ainsi que le changement climatique qui s'annonce et en tenant compte du développement durable et de l'utilisation des ressources naturelles renouvelables et non renouvelables, notamment les énergies fossiles.
  2. la deuxième, c'est l'intérêt individuel; chacun de nous, dans son domaine d'activité propre, est intéressé par l'évolution de l'économie en général dont dépendent les multiples aspects de notre niveau et de notre qualité de vie: emploi, prix, revenus et pouvoir d'achat, retraites, impôts et prélèvements fiscaux, qualité des services publics, qualité de l'environnement, système d'éducation, système de santé, sécurité des personnes et des biens, sécurité alimentaire, etc.
  3. enfin la troisième est d'ordre civique; chacun de nous peut, par son vote et son engagement dans la société, influer sur la manière dont le gouvernement conduit l'économie car l'évolution positive ou négative de l'économie dépend de la politique suivie par le gouvernement. L'évolution de l'économie peut augmenter ou diminuer le bien-être de tous, en absolu ou en relatif par rapport aux pays de profil analogue. Dans le cas où l'économie décline, cela entraîne pour tous un processus de stagnation, de perte de pouvoir d'achat, de chômage affectant une part importante et croissante de la population, un appauvrissement de segments de la société, une croissance des inégalités.

Un exemple frappant d'une telle évolution est la comparaison de la Suède et de l'Argentine sur le millénaire 1900-2000 (figure ci-contre). On ne peut que penser que c'est la politique suivie par les gouvernements qui est la cause de cette différence énorme d'évolution du bien-être mesurée par le PIB/capita. En 1900 les deux pays avaient un PIB/capita équivalent; en 2000, l'Argentine a un PIB/capita de 40% de celui de la Suède.



Cela étant, la macro-économie est un aspect important de la politique d'un gouvernement dans l'organisation sociale de la communauté tant au niveau national qu'international. Il s'agit d'obtenir les conditions qui évitent la survenue de cycles "boom and bust" marqués par une accélération suivie d'un ralentissement (figure), et qui assurent, à tout le moins, la stabilité du niveau de vie de la population et si possible sur le long terme, un accroissement de celui-ci. D'autant que dans les périodes d'accélération de l'économie, le chômage a tendance à diminuer, tandis que dans les périodes de ralentissement, le chômage a tendance à augmenter.

Quelles sont ces conditions? On peut retenir sept variables clé ou fondamentales dont l'évolution favorable semble correspondre à notre perception d'une économie qui marche bien. Ce sont les suivantes:

  1. le PIB produit intérieur brut en termes réels
  2. les dépenses publiques de l'État
  3. le taux de chômage
  4. le taux d'inflation
  5. le taux d'intérêt
  6. la capitalisation boursière
  7. le taux de change de la monnaie

1. PIB: produit intérieur brut en termes réels

"Produit" signifie la somme de tous les produits et services qui font l'objet de transactions d'achat et vente payées en monnaie. C'est la monnaie qui est utilisée pour mesurer la production de l'économie, une abstraction donc car la monnaie n'équivaut pas au produit lui même et au service qu'il rend. En "termes réels" signifie qu'on corrige les valeurs annuelles par le taux d'inflation de l'année pour avoir des valeurs comparables d'une année sur l'autre. On se réfère à une année passée précise par exemple 1990, et de temps en temps, cette année de référence change. On dit par exemple que le PIB de 2007 est de XXX comparé au PIB de 1990. Les valeurs non corrigées par l'inflation sont des valeurs dites nominales. "Intérieur" signifie qu'il s'agit de la production des agents situés à l'intérieur du territoire national, que ces agents soient nationaux ou étrangers. "Brut", signifie que les valeurs incluent les investissements pour remplacer des équipements et installations usés ou obsolètes, et l'achat d'équipements et installations entièrement nouveaux pour accroître la production et ou la productivité. Net signifierait après déduction des amortissements des équipements en cours d'utilisation pour maintenir leur valeur d'acquisition à neuf; mais le calcul serait plus difficile pour les comptables nationaux et c'est pourquoi ils travaillent en "brut".

Le PIB rapporté au nombre d'habitants d'un pays est l'indicateur de richesse de la population de ce pays. La figure ci-contre montre le PIB/habitant de la planète. On voit que cette richesse est très concentrée dans les pays d'Occident y compris leurs extensions en Amérique du Nord, en Australie et Nouvlle Zélande, ainsi qu'au Japon qu'on peut considérer comme une extension des États-Unis après la 2è guerre mondiale.

Le PIB rapporté au nombre de personnes employées par l'économie est l'indicateur de la productivité. Si Y est le PIB, L le nombre de personnes en âge de travailler (population en âge de travailler = tranche d'âge 15-65 ans), Y/L désigne le ratio "production/personne en âge de travailler". C'est la productivité du facteur "travail". La figure ci-contre montre l'évolution de Y/L des Etats-Unis entre 1890 et 2000, exprimée en US$ valeur 1992. Lien. On voit que Y/L a progressé de 12 000 à 68 000 $/employé de 1890 à 2000, soit une multiplication par 5.6. La productivité a progressé de 30 000US$ à 68 000US$ depuis 1950, soit une multiplication par 2.3. Voir dossier sur le PIB.

2. Dépenses publiques de l'État

Les dépenses publiques de l'État constituent un prélèvement sur la production des produits et services marchands de l'économie pour faire fonctionner tous les services de l'État - au niveau national - défense, affaires étrangères, systèmes d'éducation, de santé, de retraites, police, sécurité, justice, et toutes les autres fonctions de l'État central et local - régions, départements, communes et structures intercommunales - et en plus assurer une redistribution des revenus liés à cette production de biens et de services en tenant compte d'équilibres sociaux et d'impératifs de solidarité. Dans la mesure où l'ensemble des dépenses publiques croissent de manière plus rapide que la production de biens et de services marchands de l'économie, elles deviennent de plus en plus élevées et difficiles à couvrir par les recettes fiscales.

Quand les dépenses excèdent structurellement et durablement les recettes, l'État crée de la monnaie sans production correspondante comme autrefois, ce qui provoquait l'inflation, ou comme aujourd'hui, il emprunte et accumule une dette croissante. Si le déficit et l'emprunt servaient à financer des investissements productifs ce ne serait pas grave, à condition là encore que le taux de croissance ne soit pas supérieur à la croissance de la production marchande, mais si le déficit et la dette servent à couvrir des frais de fonctionnement de l'État comme aujourd'hui à 70%, alors les emprunts d'État pompent des fonds d'épargne qui autrement serviraient à financer des investissements productifs publics et privés. A ce titre, l'excès des dépenses publiques crée un déséquilibre. Comme la nature n'accepte pas de déséquilibre, le ré-équilibrage se fait en freinant la croissance économique: les entreprises ne produisent pas à la capacité maximum permise par leur niveau d'investissements, elles s'abstiennent d'embaucher du personnel, les entreprises nouvelles ne se créent pas pour exploiter les nouvelles technologies, les consommateurs équilibrent leurs besoins en achetant moins de produits nationaux et en achetant plus de produits importés moins chers. Le déficit commercial - importations supérieures aux exportations - constitue ainsi un élément négatif dans le PIB.

3. Taux de chômage

Les personnes en activité ou personnes occupées sont les personnes en âge de travailler qui occupent un emploi rémunéré. Les chômeurs sont les personnes en âge de travailler qui sont sans emploi, qui désirent travailler, qui sont activement à la recherche d'un emploi mais n'ont pas encore trouvé un emploi. Le taux d'activité est égal au nombre de personnes occupées divisé par le nombre de personnes en âge de travailler, soit celles qui ont un âge compris entre 15 et 65 ans. Le taux de chômage est le compémentaire à 1, du taux d'activité. Par exemple si la population active est de 21 millions et la population en âge de travailler de 24 millions le taux d'activité est de 87.5% et le taux de chômage de 12.5%.

Il est intéressant de voir l'évolution du chômage aux Etats-Unis, car les statistiques sont disponibles depuis 1890. Le taux de chômage aux Etats Unis a évolué comme suit entre 1890 et 2000. Les creux correspondent aux périodes d'accélération de la croissance, les pointes aux périodes de ralentissement de la croissance. La plus forte pointe correspond à la grande crise économique du début des années 1930 avec un taux de chômage qui atteignit 25%. Le chômage en France a évolué comme suit depuis 1983 (source Eurostat) Voir dossier sur le chômage.

En savoir plus sur la grande crise de 1929.

On définit la productivité comme le ratio du PIB noté Y et du nombre de personnes occupées noté L, soit Y/L.

4. Le taux d'inflation

Le taux d'inflation est le 3ème indicateur macroéconomique. Il mesure l'augmentation du niveau moyen des prix d'une année sur l'autre. Un taux de 5% signifie que le niveau moyen des prix a augmenté de 5%. Un taux d'inflation très élevé, disons supérieur à 20% par mois correspond à l'hyperinflation; dans ce cas les transactions entre les agents économiques deviennent impossibles, car il est très difficile de gérer les coûts et les recettes de manière à assurer la viabilité financière. L'hyperinflation provoque les pires désordres que peut connaître l'économie d'un pays. Une inflation modérée disons de l'ordre de 2-5% par an ne semble pas susceptible de géner l'économie, car les agents économiques, ménages, entreprises, État, peuvent prévoir et gérer leurs coûts et leurs recettes de manière à assurer leur viabilité financière. Mais l'inflation même modérée est toujours considérée comme un mal par les agents économiques et les dirigeants politiques, car elle conduit à alléger les dettes contractées à taux d'intérêt fixe et à réduire le pouvoir d'achat des personnes à revenus fixes.

Voir taux d'inflation France de 1952 à 2006

et celui des Etats Unis de 1890 à 2000.

5. Le taux d'intérêt

Le taux d'intérêt est le 4ème indicateur macroéconomique. Il y a en réalité de nombreux taux d'intérêt dans l'économie. Ils varient en fonction du risque encouru, lequel dépend de la durée du prêt, des garanties de l'emprunteur, de la qualité de l'emprunteur. Mais tous les taux d'intérêt ont tendance à varier dans le même sens en plus ou moins. C'est pourquoi l'on parle d'un taux d'intérêt unique qui est le taux de base de la banque centrale, ou taux légal. Le taux d'intérêt de base est un paramètre essentiel du système monétaire, par lequel la banque centrale régule la quantité de monnaie qui circule dans l'économie. Voir quantité de monnaie dans une économie complexe.

Pour les entreprises et les ménages, les taux d'intérêt sont le moyen de réguler leur pouvoir d'achat dans le temps. Ceux qui ont des projets et qui pensent pouvoir faire bon usage de ressources financières supplémentaires, empruntent en promettant de rembourser selon un échéancier fixé contractuellement, le capital avec en plus un intérêt calculé sur la base d'un taux annuel. Ceux qui ont des ressources financières disponibles mais dont ils n'ont pas d'usage immédiat, prêtent et demandent d'être remboursés selon un échéancier fixé contractuellement, du capital plus un intérêt.

Pour les décisions économiques des entreprises et des ménages, il est plus utile de considérer le taux d'intérêt réel, c'est à dire après déduction de l'inflation. Mais parce que la durée des prêts est en général plus longue qu'une année, l'inflation moyenne sur la durée du prêt est une notion qui comporte une incertitude c'est à dire un risque. Ce risque est évalué par le prêteur. Quand le taux fixé est constant sur toute la durée du prêt, le taux d'inflation réel c'est à dire moyen sur cette période a un impact pour le prêteur et l'emprunteur. Si le taux du prêt est inférieur au taux réel d'inflation, c'est l'emprunteur qui est gagnant; dans le cas contraire, c'est le prêteur. C'est pour cela que l'inflation même modérée n'est pas prisée des politiques. La pratique des taux variables dans les prêts immobiliers permet de lisser le phénomène.

Voir taux d'intérêt France de 1991 à 2006

et celui des Etats Unis de 1960 à 2000.

Il est important de noter qu'avec l'€, la France a renoncé à sa souveraineté en matière de fixation du taux d'intérêt. C'est donc un paramètre d'action sur la macro-économie qu'elle ne peut plus utiliser. L'intérêt est d'avoir supprimé les spéculations sur le franc et les dévaluations que cette spéculation entraînait.

6. La capitalisation boursière

La capitalisation boursière est le 6ème indicateur macroéconomique. La capitalisation boursière correspond à la valeur de tous les actifs détenus par les entreprises et les ménages; elle est mesurée par des indices boursiers; l'indice CAC40 ou l'indice SBF120 de 120 sociétés françaises (les 40 du CAC40+80 sociétés du premier marché). Aux USA, l'indice DJIA Dow Jones Industrial Average (30 entreprises) et le S&P500 Standards and Poors de 500 entreprises sont les plus utilisés. Les fluctuations des indices boursiers reflètent le degré de confiance des agents économiques, entreprises et ménages, dans l'économie.

Au cours du siècle écoulé, en moyenne, les actions en bourse se sont échangées à un prix de marché égal à 15 fois le bénéfice net par action de l'année précédente. C'est le "price to earnings ratio" (PER). Le bénéfice par action s'obtient en divisant le montant du bénéfice net annuel par le nombre d'actions. Le PER de 15 est une moyenne; les actions des entreprises avec des perspectives de croissance élevées s'échangent à des PER supérieurs à 15; les entreprises en déclin avec des perspectives de croissance faibles s'échangent à des PER inférieurs à 15. Au 8/3/2006, le PER moyen des entreprises du CAC40 était de 16. On peut mesurer la position relative d'une valeur en calculant son ratio par rapport au PER moyen des valeurs qui composent l'indice boursier, ou par rapport au PER d'entreprises appartenant à un même secteur d'activité. Par exemple 12/15 donne un ratio de 0.80 ou 18/15 donne un ratio de 1.20.

Voir indice CAC40 de 1994 à 2006

Voir évolution des valeurs des actions de bourse entre 1994 et 2005;ce tableau montre que la valeur moyenne (France et USA) a été multipliée par 2.1 et 2.7 sur 10 ans soit une hausse moyenne de 7% et 9.5% par an respectivement.

et celui du Dow Jones 30 des Etats Unis de 1990 à 2000.

Autres indices boursiers par pays

À la capitalisation boursière s'ajoute le patrimoine immobilier des ménages, c'est à dire la valeur nette de leurs habitations principale et secondaire, égale à la valeur marchande moins leur dette.

Voir aussi

Histoire des crises monétaires et financières.

7. Le taux de change

Enfin, le taux de change est le 7ème indicateur macro-économique. C'est la valeur de l'échange entre deux monnaies. Par exemple le taux de change de l'€ en US$ est 1€=1.40 US$ fin 2007, ou 1US$=0.71€. On distingue le taux de change nominal et le taux de change réel. Le taux de change réel est le taux de change nominal corrigé par les valeurs de l'inflation de chacune des monnaies.

On définit aussi les taux de change à parité de pouvoir d'achat. C'est le taux obtenu en calculant la valeur monétaire dans chaque pays, d'un panier de biens et de services significatif du mode de vie et de consommation de chaque pays. Tous ceux qui ont voyagé à l'étranger, notamment dans les pays moins développés, ont eu l'occasion de constater qu'avec la monnaie locale convertie de leurs francs, de leurs € ou de leurs $, les produits locaux leur paraissaient bien moins chers qu'en France.

Il est important de noter qu'avec l'€, la France a renoncé à sa souveraineté en matière de fixation du taux de change. C'est donc un paramètre d'action sur la macro-économie qu'elle ne peut plus utiliser. L'intérêt est d'avoir supprimé les spéculations sur le franc. L'action sur le taux de change pour réguler l'économie européenne est désormais du ressort de la Banque Centrale Européenne (BCE). Mais celle-ci n'a pas encore utilisé ce ressort, à la différence des Etats-Unis.

Voir taux de change €/US$ de 1999 à 2006.

Voir taux de change à parités de pouvoir d'achat de différentes monnaies par rapport à l'US$ de 1980 à 2004.

Suite....


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Mis à jour le 09/10/2016 pratclif.com